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Le Mali salue l’appui de la France contre Ebola
Publié le dimanche 16 novembre 2014  |  AFP
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015
Bamako, le 04 Novembre 2014. Le President de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA a présidé la cérémonie officielle de la rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015.Photo: IBK.




Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta
s'est félicité samedi de l'appui de la France pour "bouter" l'épidémie d'Ebola
hors de son pays et d'Afrique, dans une déclaration à la presse après avoir
reçu à Bamako la secrétaire d'État française au Développement et à la
Francophonie.
M. Keïta s'est entretenu avec Mme Annick Girardin, qui a effectué un
déplacement en urgence au Mali. Ce pays a enregistré en moins d'un mois cinq
cas d'Ebola, dont quatre mortels, au moment où la communauté internationale
tente de contenir la propagation de l'épidémie ayant fait depuis fin 2013 près
de 5.200 morts, essentiellement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.
Plus de 250 personnes ayant eu des contacts directs ou indirects avec les
derniers cas déclarés ont été placées sous surveillance sanitaire, d'après les
autorités maliennes.
Le Mali "se réjouit de la diligence avec laquelle la France à réagi" à ces
développements, "nous nous en félicitons", a dit le président malien. Il a
indiqué avoir eu un entretien téléphonique à ce sujet avec son homologue
français François Hollande alors que celui-ci se rendait au sommet du G20 en
Australie.
"C'est dans les moments d'épreuve qu'on reconnaît les siens. Donc, la
France, encore une fois, est aux côtés du Mali pour faire en sorte que nous
arrivions à contenir cette épidémie et à la bouter non seulement hors de nos
frontières mais d'Afrique également", a-t-il déclaré.
La France a récemment militairement volé au secours du Mali, dont le Nord
était tombé en 2013 sous la coupe de groupes jihadistes.
Le président malien a par ailleurs qualifié de "très bonne nouvelle venant
de Kinshasa" l'annonce, samedi, de la fin d'une épidémie distincte d'Ebola,
déclarée fin août dans une zone reculée de la République démocratique du Congo
(RDC) et ayant fait officiellement 49 morts.
Si la RDC "a réussi" ce défi, "nous pensons qu'à notre modeste niveau, avec
l'appui fabuleux qui nous est proposé là, nous le pourrons également", a
estimé Ibrahim Boubacar Keïta.
Mme Girardin, qui revenait d'une visite en Guinée voisine, a indiqué à la
presse avoir proposé l'aide de Paris contre l'épidémie. "Il était important
que je puisse venir rapidement réexprimer cette solidarité (...) mais surtout
proposer au président malien la collaboration de la France dans la mise en
place du plan de lutte contre Ebola", a-t-elle dit.
"Nous allons dépêcher un certain nombre d'experts ici. Deux sont déjà
arrivés, quatre arrivent ce (samedi) soir notamment pour la préparation aux
contrôles aéroportuaires mais aussi pour pouvoir intervenir en plus de ce qui
se fait déjà dans le centre de traitement qui existe ici au Mali", a-t-elle
ajouté avant de quitter Bamako pour Paris.
Actuellement, le Mali compte "1.400 militaires et 6.000 civils français",
d'après des estimations communiquées par Mme Girardin.
La France a demandé samedi à ses ressortissants d'éviter de se rendre à
Bamako et Kayes (ouest), villes où quatre personnes sont mortes d'Ebola. Elle
a parallèlement étendu les contrôles sanitaires dans ses principaux aéroports,
déjà en vigueur pour les passagers des vols directs en provenance de Guinée, à
ceux venant du Mali.
L'épidémie actuelle en Afrique de l'Ouest est la pire de l'histoire du
virus Ebola, découvert il y a 38 ans en Afrique centrale. En onze mois, elle a
fait 5.177 morts sur 14.413 cas enregistrés dans huit pays, selon le dernier
bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) diffusé vendredi.
sr-pgf-cs/mw
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