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Violations des droits de l’Homme au Nord : 80 femmes réclament justice
Publié le lundi 17 novembre 2014  |  L’Essor
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© aBamako.com par mouhamar
Forum de concertation inter-regionale sur la réconciliation et la réinsertion socio économique des femmes et enfants affectés par les conflits au Mali.
Bamako, le 25 février 2014 au CICB. La salle internationale de presse a abrite ce matin l`ouverture des travaux du Forum de concertation inter-regionale sur la réconciliation et la réinsertion socio économique des femmes et enfants affectés par les conflits au Mali, Sous la présidence du premier ministre Oumar Tatam Ly.




L’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), en collaboration avec l’Association des juristes maliennes (AJM), l’Association féminine oeuvrant pour la défense des droits des femmes et le développement (WILDAF-Mali), l’ONG « Cri de Cœur » et la clinique « Dèmè-So » ont organisé mercredi une conférence de presse au siège de l’AMDH à Hamdallaye ACI 2000.

La rencontre a annoncé le dépôt d’une plainte, le 12 novembre au cabinet du doyen des juges d’instruction du tribunal de 1ère instance de la Commune III (TPI). Cette plainte est déposée par l’AMDH au nom de 80 femmes victimes de viols et de violences sexuelles suite à l’occupation des régions nord de notre pays. « Les victimes de crimes sexuels du conflit au Nord du Mali portent plainte » tel était d’ailleurs l’intitulé de la rencontre avec les hommes des médias, une rencontre qui participait du projet conjoint de l’AMDH et de la FIDH : « Mobiliser la société civile pour une réponse à la crise des droits humains au Mali ».

La conférence de presse était animée par Mes Moctar Mariko, Brahima Koné, Mme Bouaré Bintou Founè Samaké et Florent Geel, respectivement, présidents de l’AMDH, de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), de WILDAF-Mali et directeur du bureau Afrique-FIDH.

Les 80 femmes ont sollicité ces organisations de défense de droits l’Homme pour parler en leur nom, a expliqué le premier conférencier, Me Moctar Mariko. Il a indiqué que le TPI a été désigné par deux arrêts de la Cour suprême pour connaître et se prononcer sur toutes les infractions, violences et violations des droits de l’Homme commises au Nord de notre pays.

La conférence de presse visait aussi à attirer l’attention des protagonistes (médiateurs algériens) et des antagonistes (gouvernement malien et groupes rebelles) afin qu’ils comprennent que la justice doit être au centre des pourparlers d’Alger. « La lutte contre l’impunité pour les crimes les plus graves doit s’accélérer. Et surtout pas d’amnistie pour les crimes de génocide, contre l’humanité et de guerre dans notre pays », a recommandé Me Moctar Mariko.
Le président de l’IUDH, Brahima Koné, a qualifié les infractions commises au Nord de notre pays de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

La présidente de WILDAF-Mali a mis l’accent sur la gravité des viols de femmes devant leurs maris, des mariages forcés, des grossesses indésirées et la stigmatisation des femmes. Mme Bouaré Bintou Founè Samaké a accusé le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) et Ançardine d’être responsables de tous ces actes barbares.

Le directeur du bureau Afrique-FIDH, Florent Geel, a souhaité que le gouvernement donne le plus vite possible des moyens à la justice pour que celle-ci ouvre rapidement une enquête sur ces exactions.
S. Y. WAGUE
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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