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Boulkassoum Haïdara, lors de la rentrée politique de la Majorité présidentielle : «Le mythe IBK est injustement mis en doute»
Publié le lundi 17 novembre 2014  |  Le 22 Septembre




Cette déclaration a été faite par le très sage Boulkassoum Haïdara, président de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle et surtout, Vice-président du RPM. Il l’a faite au cours de la rentrée politique du regroupement qu’il préside. Celui-ci, on le sait, soutient l’action gouvernementale et l’idéal d’IBK.

«Aujourd’hui, le mythe IBK comme homme providentiel, comme solution, est injustement mis en doute et pour cause. La corruption, la gabegie et le népotisme qui s’opéraient hier avec ruse, se sont étalés au grand jour comme pour braver le slogan salvateur prônant l’année 2014: «année de la lutte contre la corruption».

En fait, bien que non encore sous-tendues par de preuves judiciaires, les tonitruantes surfacturations se rapportant à l’acquisition d’un avion présidentiel et à l’achat d’équipements militaires, diversement commentées dans l’opinion, sarcastiquement dénoncées par la presse écrite et orale et sévèrement critiquées par l’opposition, sont le fait de collaborateurs en qui le Président IBK avait placé toute sa confiance et qui l’ont cyniquement trahi», a déploré Boulkassoum Haïdara. Avant de préciser que «le bâtisseur de la nation qu’est IBK et qui fait ses preuves en tant qu’homme d’Etat, doit tirer les leçons de ce début tumultueux de mandat qui a fait douter un peuple impatient». Et pour preuve: il cite, volontiers, la naissance du groupe «Anfilila» (on s’est trompé). L’orateur estime qu’IBK doit écarter systématiquement tous ceux qui sont trempés de loin ou de près dans ces lugubres affaires de malversations en attendant que la justice prononce son verdict. De même, louant le sens élevé de la chose publique qui anime IBK, il se dit persuadé que le Président de la République ne ménagera aucun effort pour juguler ce phénomène discréditant. Il n’a pas manqué de suggérer au chef de l’Etat (sans lui donner de leçon) d’examiner les critères de choix de ses collaborateurs en intégrant ceux de la compétence, de la discrétion, de la probité, de l’intégrité, de la loyauté et ayant le souci de: «servir l’Etat au lieu de s’en servir».

Boulkassoum Haïdara insiste, persiste et souligne avec force le critère de discrétion. Car, selon lui, «il n’existe aujourd’hui aucun secret d’Etat, aucun secret défense qui n’est vendable aux commanditaires de certaines presses haineuses, enragées et comme dressées contre la gouvernance actuelle qui leur facilite également la tâche en leur donnant fréquemment de la graine à moudre. Notons qu’au Mali, l’administration centrale, qui a le monopole du pouvoir de décision économique du pays, est encore détenue par ceux qui auraient dû faire profil bas, raser le mur pour ne pas dire s’exiler dès l’avènement au pouvoir d’un homme de la stature d’IBK et qui, de surcroît, est mis en mission par son peuple avec plus de 77% de signataires de son mandat. Ce sont ces détracteurs dont la gestion documentée est encore disponible, qui s’érigent en moralisateur de la gestion publique et défenseurs de l’intérêt de notre peuple». Il fait certainement allusion au président du PARENA, Tièbilé Dramé, président de la commission d’organisation du sommet Afrique-France dont la gestion a été épinglée par le Contrôle d’Etat d’alors. Il aura fallu des chantages politiques, des négociations ardues pour que le dossier soit classé clandestinement sans suite. Le reste est connu de tous. Et le tonitruant PPR qui en a profité pour entrer au Gouvernement ne dira pas le contraire.
Abordant les négociations d’Alger, le président de la majorité présidentielle a invité l’exécutif à organiser, en rapport avec les partis politiques de son regroupement et les communicateurs traditionnels, une campagne de sensibilisation et d’information des populations sans occulter l’épineux problème du cantonnement, du désarmement , de la démobilisation, de la réintégration et de la réinsertion judicieuse des éléments des mouvements armés au sein des forces de défense et de sécurité. Mais attention! S’est-il exclamé, «l’expérience de la réinsertion des mouvements armés, opérée à maintes reprises, s’est soldée par des dissidences récurrentes qui sont à l’origine de la déstabilisation organisationnelle et stratégique des forces armées et de sécurité du Mali».

Profitant de cette tribune, il a rappelé les grandes lignes du plan d’actions 2014-2015 de la majorité présidentielle qui sera réalisé à travers différents axes stratégiques.
Auparavant, dans la matinée, la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle avait organisé une conférence-débat autour du thème: «quelle gouvernance pour un développement durable sécurisé au Mali ?». Ce thème est d’actualité en raison du contexte de notre pays. Il a été présenté par Makan Moussa Sissoko et Kané Nana Sanou.

Youssouf Diallo

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