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Signature de conventions : La France reprend son aide budgétaire directe
Publié le mardi 18 novembre 2014  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Signature de conventions au Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale
Bamako, le 16 Novembre 2014, Signature de conventions au Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale




Les quatre conventions totalisent un montant total de 72,3 milliards de Fcfa et matérialisent les engagements français pris lors de la conférence des donateurs de Bruxelles en 2013.
La France, par l’entremise de l’Agence française de développement, et notre pays viennent de signer quatre conventions de financement d’un montant total de 72,3 milliards de Fcfa soit 110,3 millions d’euros. Ces conventions ont été signées, côté malien, par Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Economie et des Finances, et son homologue des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. C’est l’ambassadeur Gilles Huberson, et le directeur Afrique de l’Agence française de développement (AFD), Jean Pierre Marcelli, qui ont paraphé, au nom de la France, les documents qui concrétisent l’engagement du gouvernement français d’aider notre pays à relever les défis du développement.

A travers la première convention, la France concrétise une initiative consensuelle importante en mettant à la disposition de notre pays un appui à l’assainissement du secteur de la micro-finance d’un montant de 983,9 millions de Fcfa soit 1,5 million d’euro. Cet appui permettra d’insuffler un dynamisme nouveau au secteur de la micro-finance grâce à la mise en place d’institutions de qualité fournissant des services financiers de façon pérenne et sécurisée. Ce projet permettra en outre à l’Etat de renforcer ses capacités dans son rôle de superviseur du secteur de la micro-finance.

La deuxième convention est relative à l’appui budgétaire global. La France met à la disposition de notre pays 4 millions d’euros soit environ 2,6 milliards de Fcfa. Ce montant permettra le financement partiel du programme économique et financier pour les années 2014 et 2015. Sa mise en œuvre contribuera à l’apurement des arriérés de l’Etat à l’égard de ses fournisseurs.
L’avantage de cet appui budgétaire est qu’il contribue à accroitre la marge de manœuvre des autorités maliennes en les aidant à répondre au mieux aux besoins d’investissement mais aussi de fonctionnement de l’ensemble des secteurs qu’elles jugent opportun de financer. Il convient également de souligner que cet appui budgétaire répond mieux aux principes d’harmonisation, d’alignement et de renforcement des systèmes nationaux.

La troisième convention porte sur la conversion de la dette monétaire d’un montant de 64,8 millions d’euros soit environ 42,5 milliards de Fcfa pour le quinquennat 2014-2019. Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’annulation de la dette. La présente tranche sera affectée au financement des politiques publiques en faveur de la croissance et de la réduction de la pauvreté. A cet effet, trois domaines ont été retenus d’un commun accord. Il s’agit du financement du budget de l’Etat sous la forme d’une aide budgétaire globale non affectée en appui à la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. Il y a aussi l’appui au renforcement du secteur privé en ciblant les efforts en faveur des reformes des structures, du renforcement des capacités. Le troisième domaine retenu c’est le développement économique et social des régions du Nord-Mali.

La quatrième et dernière convention porte sur la notification d’octroi de prêt de soutien budgétaire pour les années 2014 et 2015 pour une enveloppe de 40 millions d’euros soit 26,2 milliards de Fcfa. Ce prêt de soutien budgétaire permettra de mettre en œuvre les différentes politiques et stratégies de réduction de la pauvreté, de stabilisation macroéconomique et d’amélioration de la gestion des finances publiques. La mise à disposition de notre pays de cet appui, explique le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, aidera à amorcer un grand pas dans l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015.

Le ministre Diop a remercié le gouvernement français pour son soutien et réaffirmé la haute appréciation des autorités maliennes pour les efforts que déploie au quotidien la coopération française dans notre pays. Le chef de la diplomatie a apprécié la constante disponibilité dont fait montre le gouvernement français pour l’accompagnement de notre pays dans ses efforts de développement.

L’ambassadeur de la France au Mali, Gilles Huberson, a expliqué que la subvention d’appui à l’assainissement du secteur de la micro-finance répondait à une demande formulée par notre pays en 2013. Les objectifs spécifiques des financements d’appui budgétaire consistent principalement à contribuer à la subvention d’équilibre de l’Etat à la société publique Energie du Mali (EDM). Il s’agit également de contribuer à la reconstitution du stock national de sécurité alimentaire et aux distributions gratuites en période de soudure. L’aide budgétaire contribuera enfin aux dépenses liées à la décentralisation et aux opérations visant la réinstallation des services de l’Etat au Nord.

Pour le diplomate français, ces conventions matérialisent l’engagement de la France souligné lors de la conférence des donateurs de Bruxelles en 2013, à accompagner le développement dans notre pays. Elles sont également le résultat de la confiance renouvelée du FMI suite aux efforts consentis par le Mali en matière de gestion macroéconomique et de gestion de ses finances publiques. Les décaissements seront opérés en totale cohérence avec le programme de Facilité élargie de crédit (FEC) du FMI en cours de mise en œuvre.

Dans un contexte de relance économique et de réconciliation nationale, indiquera Gilles Huberson, Paris contribue ainsi au processus de gouvernance démocratique et au développement économique et social. La France devient ainsi le premier pays à reprendre son aide budgétaire directe en faveur de notre pays.
M. A. TRAORE


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