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Mali/Ebola : personne ne doit échapper au contrôle sanitaire à la frontière avec la Guinée, dit le président Keita
Publié le mardi 18 novembre 2014  |  Xinhua
Lutte
© aBamako.com par mouhamar
Lutte contre Ebola: Le président IBK à Kouremalé
Kouremalé le 17 novembre 2014. Le président de la République du Mali, son excellence Ibrahim Boubacar KEITA s`est rendu à Kouremalé, l`une des frontières maliennes avec la Guinée Conakry.




Le président malien Ibrahim Boubacar Keita, en visite lundi au poste de contrôle de Kourémalé à la frontière avec la Guinée, a exigé aux agents de santé et de sécurité de ne laisser passer aucun passager sans contrôle.

L'objectif de cette visite du président malien était de sensibiliser ses compatriotes afin qu'ils observent les mesures d' hygiène et de prévention contre la maladie à virus Ebola, rapporte la télévision malienne ORTM.

"Il faut qu'ils soient très rigoureux sur le contrôle quelle que soit la personnalité", a déclaré le président Keita face aux agents de santé et des forces de sécurités.

"Nous ne fermerons jamais la frontière avec la Guinée. Mais, nous allons contrôler" et en faisant cela, "nous allons nous aider et aider les Guinéens", a-t-il précisé.

Selon les douanes maliennes à la frontière Guinée-Mali, entre 2. 000 et 2.500 personnes peuvent y être reçus chaque jour.

Il y a trop de postes d'entrée, notamment les sites d' orpaillages où il y a quelques couacs, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, une enquête judiciaire a été ouverte afin de situer les responsabilités suite à l'introduction de la maladie à virus d'Ebola au Mali depuis la Guinée, a annoncé lundi le procureur de la république, Mahamadou Bandjougou Diawara, lors d' un point de presse.
"Il y a des faits susceptibles de constituer des infractions. Des infractions contre les personnes et il y a aussi des infractions contre la sécurité intérieure", a-t-il déclaré.
Selon lui, l'enquête est ouverte pour voir qui sont les auteurs.

La semaine dernière, un infirmier de la Clinique Pasteur est décédé après avoir traité un imam venu de la Guinée. Ce dernier est décédé d'Ebola selon toute vraisemblance.
Le nombre de personnes-contacts suivies par les services de santé s'élève à 442, qui ont toutes été mises en observation pour contrôle sanitaire, selon un communiqué du ministère malien de la santé.

Fin octobre, le premier cas positif a été enregistré au Mali. Il s'agit d'une petite fille de deux ans venue de la Guinée, qui est décédée à Kayes (sud-ouest).
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