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Mali : Sans accord avec Bamako, les rebelles touareg menacent de s`allier aux islamistes
Publié le lundi 24 septembre 2012  |  AFP


Cheick
© Getty Images par DR
Cheick Ag Wissa, un porte-parole du groupe rebelle Islamiste du Mali Ansar Dîne (les Défenseurs de Foi), qui contrôle conjointement le nord du pays, des poses le 23 juin 2012 à un hôtel à Ouagadougou.


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OUAGADOUGOU (Burkina Faso) (AFP) - Les indépendantistes touareg du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA) pourraient s`allier aux "groupes islamistes et terroristes" qui occupent le nord du Mali en cas d`intervention ouest-africaine, si un accord n`est pas trouvé avec Bamako, a menacé lundi un des responsables de cette rébellion.

"Nous mettons en garde contre toute intervention militaire dans l`Azawad
sans qu`un accord ne soit trouvé au préalable entre le MNLA et les autorités
de Bamako, sinon cette intervention pourrait nous amener à des alliances de
circonstance avec les groupes islamistes et terroristes", a déclaré à l`AFP
Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, membre du Conseil de transition de l`Azawad, le
gouvernement provisoire du MNLA.

M. Mohamed Assaleh a fait cette déclaration à Ouagadougou où vivent
plusieurs responsables du MNLA dont son chef, Bilal Ag Achérif, en
convalescence dans la capitale burkinabè après avoir été blessé en juin dans
des combats contre les groupes islamistes, avec lesquels il menace désormais
de s`allier.

"Malgré notre attente depuis très longtemps pour l`ouverture de dialogue,
Bamako fait la sourde oreille", a relevé Ibrahim Ag Mohamed Asseleh.

"Nous interpellons le médiateur de la Cédéao (le président burkinabè Blaise
Compaoré) et la communauté internationale dans son ensemble à pousser Bamako à
mettre en place une commission de négociation promise par le président
intérimaire (malien Diouncouda Traoré) dès son retour de Paris", a insisté M.
Asseleh.

M. Mohamed Assaleh est un député malien ayant rallié la rébellion où il est
"ministre "chargé "des droits de l`Homme, des missions humanitaires et des
Azawadiens de l`extérieur".

Il a par ailleurs réfuté toute division au sein du MNLA après l`annonce
dimanche de la création d`un mouvement dissident.

Ancien officier de l`armée malienne, le colonel Hassan Ag Mehdy, qui avait
rejoint début 2012 le MNLA, a annoncé avoir créé un mouvement dissident, le
Front Populaire de l`Azawad (FPA), "respectueux des droits de l`Homme et
ouvert au dialogue avec le Mali".

"Il n`y a aucune dissidence au sein du MNLA. C`est un colonel poltron qui a
refusé d`aller sur le terrain. Il n`a aucune armée derrière lui", a déclaré
Ibrahim Ag Mohamed Asseleh.

Dans la foulée du coup d`Etat militaire du 22 mars 2012 à Bamako, la
rébellion touareg du MNLA et les groupes islamistes armés alliés de la branche
maghrébine d`Al-Qaïda avaient pris le contrôle du nord du Mali, réclamant
l`indépendance de la région.

Mais les islamistes ont rapidement pris le dessus sur les indépendantistes
touareg et les en ont évincés. Les deux groupes ont des objectifs très
différents: le MNLA se proclame laïc et veut l`indépendance de la région de
l`Azawad (nord du Mali), alors que les islamistes prônent l`application de la
charia (loi islamique) dans tout le Mali.

Le Mali et la Communauté économique des Etats de lAfrique de l`Ouest
(Cédéao) ont trouvé un "accord" ce week-end sur les conditions de déploiement
dune force ouest-africaine au Mali, afin de participer à la reconquête du nord
du pays.
roh/thm/de/sd

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