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Mali: "les choses avancent dans la bonne direction", estime Laurent Fabius
Publié le lundi 24 septembre 2012  |  AFP


Le
© Autre presse par DR
Le chef de la diplomatie française, Monsieur Laurent Fabius
Ministre d`État, ministre des Affaires étrangères et européennes


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"Les choses avancent dans la bonne direction" pour une intervention dans le nord du Mali, a estimé lundi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, réaffirmant que la France ne
serait "pas en première ligne" dans une telle opération.
"Une demande a été faite pour que le Conseil de sécurité des Nations unies
bâtisse un plan où il y aura à la fois des Maliens, des forces africaines
voisines, et si c`est nécessaire, d`autres forces d`appui", a déclaré M.
Fabius en marge de l`Assemblée générale de l`ONU qui s`ouvre mardi à New York.
"Je pense qu`on va dans le bon sens. Pour la première fois il y a une
espérance qui se lève", a-t-il dit.
"La France n`est pas en première ligne. Ce serait une faute, parce que ce
sont d`abord les Africains qui doivent régler leurs affaires", a-t-il
souligné, excluant la présence de toute troupe française au sol.
"Si on doit faciliter les choses, on le fera", a-t-il ajouté.
Bamako et la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest
(Cédéao) ont fait taire leurs divergences et peaufinent un projet de
déploiement d`une force africaine au Mali à présenter à l`ONU, en vue de la
reconquête du nord du pays occupé par des islamistes armés.
Une réunion à haut niveau sur la crise au Sahel est prévue mercredi en
marge de l`Assemblée générale de l`ONU à New York.
"Nous sommes disponibles pour être facilitateurs avec les différents Etats
concernés, à ce stade il n`est pas question pour nous d`en faire plus", a
déclaré pour sa part le ministre français du Développement, Pascal Canfin,
lors d`un point presse.
Le fait que six otages français soient détenus au Sahel "nous donne une
responsabilité particulière", a-t-il reconnu, alors qu`Al Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi) a menacé la semaine dernière de tuer ses prisonniers en cas
d`intervention dans le nord du Mali.
"Bien évidemment, c`est un problème. Maintenant, nous devons aussi prendre
nos responsabilités (...) parce que je pense que l`opinion publique française
nous reprocherait à juste titre de n`avoir rien fait pour empêcher une
éventuelle action (terroriste, ndlr) sur le territoire français ou contre des
intérêts français par des groupes qui sont aujourd`hui au nord-Mali", a-t-il
ajouté.
"Nous mettons tout en oeuvre pour y arriver mais nous avons évidemment le
souci de la vie des otages en tête et c`est un compromis délicat", a-t-il dit.

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