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Intervention au NORD-MALI : La balle dans le camp de l’ONU
Publié le mardi 25 septembre 2012  |  Autre presse


Ban
© Autre presse par DR
Ban Ki-moon, secrétaire général de l`onu


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Après moult tergiversations et de longs pourparlers, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Mali ont fini par s’entendre sur l’envoi de troupes de l’organisation sous-régionale dans le cadre d’une intervention militaire dans le Nord occupé depuis le début de l’année par des trafiquants de tous ordres, des bandits de grand chemin et des terroristes. Malgrél’urgence de la situation, Bamako a joué la montre et même avec les nerfs de la CEDEAO, à l’image d’une femme courtisée qui ne veut pas céder facilement aux avances qui lui sont faites.

Alors que la CEDEAO est disposée à envoyer sa force en attente de plus de 3 000 hommes au Mali pour aider à casser du terroriste dans le septentrion, les autorités maliennes de transition demandaient plutôt une aide matérielle et un appui en formation à son armée pour la remettre en ordre de bataille, après sa déroute face aux envahisseurs. Mais depuis le 23 septembre dernier, tout cela relève du passé vu que le Mali a enfin donné son accord pour un déploiement « discret » de troupes de la CEDEAO. Discret pour ne pas « choquer les populations » de Bamako. Les réserves émises par celui que l’on veut aider ne vont, visiblement pas freiner dans son élan, celui qui propose ses services. Comme il est difficile de faire le bonheur d’une personne contre son gré ! Toutefois, la fin des caprices maliens ne signifie pas le début automatique du débarquement des troupes et celui de l’intervention dans la partie occupée. Il reste une autre étape à franchir. Il s’agit de l’obtention du feu vert du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) sans lequel la CEDEAO ne peut ni débarquer, ni tirer un seul coup de feu. Les regards sont tournés maintenant vers la maison de verre à New York aux Etats-Unis. Comme si le Mali et la CEDEAO avaient fait un calcul, ils se sont entendus au moment où se tient la 67e assemblée générale de l’ONU. Ce 25 septembre, s’ouvre en effet le débat général auquel prendront part, en principe, plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des monarques. Outre l’accroissement des tensions liées au programme nucléaire iranien, l’éventualité d’une frappe israélienne contre les installations atomiques de Téhéran, la crise syrienne, la baisse de l’aide internationale aux pays en développement, ces têtes couronnéesévoqueront également la situation au Mali. Les projecteurs seront davantage braqués sur ce dernier sujet avec la conférence sur le Sahel, en marge de l’assemblée générale. C’est à l’issue de toutes ces rencontres que l’ONU verra s’il y a lieu ou pas de donner son OK et sa caution à une intervention militaire contre les occupants avec lesquels il est de plus en plus établi qu’il sera difficile de négocier, malgré les bonnes dispositions d’esprit du médiateur dans la crise malienne, Blaise Compaoré, et du président de la transition, Dioncounda Traoré. Après un premier renvoi de sa copie par le Conseil de sécurité, nul doute que la CEDEAO a tout mis en œuvre cette fois-ci pour ne pas avoir à remettre l’ouvrage sur le métier. La balle est donc dans le camp des Nations unies.

Séni DABO

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