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L'Indicateur Renouveau N° 1351 du 21/9/2012

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Conditions de la Cedeao pour le déploiement de ses troupes : La capitulation du capitaine Sanogo en toute « discrétion »
Publié le mardi 25 septembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


Le
© aBamako.com
Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE
22 mars 2012.Camp Soundiata Keita de Kati.


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Après plusieurs semaines de tiraillements, le Mali et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont enfin trouvé un accord sur les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali, avec un QG à Bamako. L’annonce de ce revirement de l’ex-junte qui s’est toujours opposée au déploiement d’une force étrangère, a été faite dimanche dernier par les ministres malien et ivoirien de la Défense à la sortie d’une audience avec le président de la transition. Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades se sont ainsi pliés en toute « discrétion » aux conditions de la communauté internationale.

« Il faut saluer l’accord que nous venons d’obtenir avec nos frères maliens. Aujourd’hui, on peut dire que le Mali et la Cédéao sont en phase pour des opérations de troupes sur le territoire malien », a déclaré le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi au côté de son homologue malien, Yamoussa Camara, qui l’a confirmé.

« Quand on parle de troupes, ce sont des troupes de la Cédéao, et non étrangères. Et là, le Mali est d’accord », a ajouté le ministre ivoirien de la Défense.

A la question de savoir si cet accord autorisait le déploiement de troupes sur tout le territoire « y compris Bamako », il a répondu : « toute force qui se déploie a besoin d’avoir une base. Et tout le monde est d’accord ».

Le ministre de la Défense, Yamoussa Camara, a ensuite confirmé que « le Mali est actuellement en phase avec la Cédéao, après quelques clarifications ». Il a ensuite précisé que « bien entendu, le quartier général (des forces de la Cédéao) sera à Bamako ».

Le 4 septembre dernier, Dioncounda Traoré avait officiellement demandé son aide à la Cédéao, alors que le Nord du pays est contrôlé depuis près de six mois par des groupes islamistes armés proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui y ont imposé la charia (loi islamique).

Mais le président s’était notamment montré opposé au déploiement de « forces militaires combattantes » à Bamako même, et la Cédéao avait demandé au Mali de revoir sa position.

« Il fallait harmoniser les positions. Cette visite rapide a été utile », a déclaré de son côté à l’AFP une source proche de la présidence malienne, selon laquelle une mission de la Cédéao est très rapidement attendue à Bamako, « pour mettre au propre » ce qui a été accepté par toutes les parties.

La Cédéao, qui prépare depuis plusieurs mois le déploiement de 3300 soldats au Mali, attendait de se mettre d’accord avec le Mali pour transmettre à l’Union africaine (UA) un projet de résolution qui devrait, ensuite, être examiné par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Samedi soir, Yamoussa Camara avait rencontré à Abidjan le président Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, à qui il avait remis un message du président malien.

Le colonel-major Camara avait alors assuré que le déploiement de forces ouest-africaines à Bamako était possible à condition qu’il se déroule avec « discrétion » pour ne pas choquer la population. Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades se sont ainsi pliés en toute « discrétion » aux conditions de la communauté internationale.

Rassemblés par Abdoulaye Diakité

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