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Intervention de la CEDEAO dans la crise malienne : Enfin, les violons s’accordent
Publié le mardi 25 septembre 2012  |  La Nouvelle Patrie




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La situation tendue entre l’organisation sous-régionale et le Mali quant à l’intervention de la CEDEAO dans la crise malienne n’appartient plus qu’au passé. Consciente de l’état délétère de la situation, les deux parties ont fini par siffler dans la même trompette. Un QG opérationnel bientôt à Bamako et une intervention des troupes de la CEDEAO. Tout cela se fera en accord avec l’Etat malien.
La sortie médiatique du Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, à l’occasion du 52e anniversaire de l’indépendance du Mali, donnait de quoi inquiéter quand la position ferme qu’il affichait contre l’intervention des troupes de la CEDEAO sur le sol malien.

Cela n’était, au regard des faits, qu’une justification pour lever tout équivoque quant à la polémique autour de la requête adressée à la CEDEAO. Où il demandait seulement à l’organisation sous-régionale des moyens logistiques et des équipements.

Mais, ce même jour, vendredi 21 septembre, après s’être entretenu avec le ministre des Affaires Etrangères de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, Dioncounda Traoré a envoyé à son homologue Ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, son ministre de la Défense, Yamoussa Camara et son chef d’Etat Major Dahirou Dembélé en vue d’éclaircir la requête.

Enfin, une solution définitive. Les deux parties (CEDEAO-Mali), ont accordé leurs violons. Il y aura bel et bien une intervention de la CEDEAO au Mali. Et cette dernière décision sort de la rencontre entre Yamoussa Camara, ministre de la Défense du Mali et le président Ivoirien, Alassane Dramane Ouattara.

Pour avoir une certitude absolue des deux parts, les émissaires se sont envolés dimanche matin 23 septembre, à Bamako avec le texte final pour son approbation. Cela lui est allé droit au cœur ; Dioncounda valide et signe la dernière mouture de la requête. Un dernier texte qui détermine le plan d’intervention de la CEDEAO sur le sol malien, notamment dans la capitale, Bamako. Il y aura un QG opérationnel à la périphérie de la ville et des forces de la police de l’organisation sous-régionale, CEDEAO.

A sa sortie de l’entretien avec le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane Ouattra, le ministre de la Défense Yamoussa Camara rassure :

« L’intervention de la CEDEAO se fera en parfait accord avec les maliens »

Quant au déploiement des troupes ouest-africaines, il souhaite que cela se fasse dans la discrétion en vue de ne pas choquer les populations maliennes.

Seconde étape, la requête approuvée par la CEDEAO sera défendue à l’ONU par les émissaires de l’organisation sous-régionale le 26 septembre.

Boubacar Yalkoué

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