En ce jour anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, les responsables du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République étaient face à la presse le samedi 22 Septembre dernier à la Maison de la presse.
C’était pour faire le bilan des six derniers mois , c’est-à-dire la période d’après les événements du 22 Mars2012.
La cérémonie était présidée par Madame Fatoumata Siré Diakité.
« Si les putschistes savaient l’étendue du tort qu’ils allaient causer à leur pays, se seraient-ils abstenus »?
C’est la question principale que se posent encore les responsables du FDR au vu de l’immense champ de ruines résultant de l’aventure du 22 mars.
Ainsi, d’après les principaux conférenciers à savoir le colonel Youssouf Traoré et M. Sidy Bocoum, six mois après, les deux tiers du pays sont aux mains de groupes armés jihadistes qui infligent à notre peuple humiliations quotidiennes et exactions criminelles et barbares. Trois aéroports pouvant recevoir de gros porteurs sont ainsi tombés sous le contrôle de groupes armés étrangers, l’Etat est effondré, l’armée est décapitée, la chaîne de commandement rompue.
Sur le plan humanitaire, près de 500.000 Maliens ont quitté leurs foyers pour vivre dans des conditions précaires comme Déplacés internes ou comme réfugiés.
La situation économique est loin d’être reluisante car, en cette période, le pays a perdu un milliard d’euro (soit 655 milliard de francs CFA) d’investissements, le taux de croissance qui était de 4% sera de moins de 4% à la fin de l’année. L’industrie malienne est dans le coma, les salariés du secteur industriel assistent impuissants à la fermeture des usines, aux mises en chômage et aux licenciements massifs.
Le secteur de l’hôtellerie et du tourisme traverse un marasme sans précédent: fermetures d’hôtel, de restaurants, licenciements de travailleurs, et faillite des promoteurs.
Vu tous ces maux dont souffre le peuple maliens, du côté du FDR on affirme que l’heure n’est plus au discours et ils invitent les autorités de la Transition à coopérer sincèrement avec la CEDEAO et à satisfaire ses demandes afin que la communauté internationale puisse aider notre armée et notre pays à libérer le Nord.
Les responsables du FDR invitent par la suite toutes les forces démocratiques, patriotiques et républicaines à se mobiliser et à se rassembler en vue de la résistance contre l’occupation, le coup d’Etat, et la restauration.
