Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

CNREX-BTP : A l’heure de la restructuration
Publié le lundi 24 novembre 2014  |  L’Essor




Le centre veut se donner les moyens d’optimiser ses ressources tant humaines que matérielles afin d’assurer l’exécution des missions qui lui sont assignées.

Le Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics (CNREX-BTP) est un établissement public à caractère scientifique et technologique. Il contribue à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale de recherche et d’expérimentation dans les domaines du bâtiment et des travaux publics. A ce titre, il est chargé d’entreprendre des études concernant les matériaux de construction et les systèmes constructifs, les sols, les fondations et les essais technologiques. Il effectue des analyses de laboratoire et autres prestations ; élabore et met en œuvre les programmes de recherche. Il fournit un appui technique et des conseils au développement du secteur du bâtiment et des travaux publics ; contribue à la formation et à l’information scientifique, technique et technologique et diffuse les résultats d’études et de recherche.

Le 16è conseil d’administration du CNREX-BTP s’est tenu jeudi sous la direction de son président statutaire, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, et en présence du directeur général du centre, Cheick Oumar Diallo, et de l’ensemble des administrateurs.

Cette session survient dans un contexte particulier, caractérisé par la nécessité de restructurer le centre afin de lui donner les moyens d’optimiser ses ressources tant humaines que matérielles et de permettre ainsi l’exécution des missions qui lui sont assignées. L’ordre du jour de la session portait sur l’examen du procès verbal ; le point d’exécution des recommandations de la 15ème session ; le rapport d’activités ; les comptes financiers de l’exercice à la date du 30 septembre 2014 et le projet de cadre organique que le centre envisage de mettre en œuvre.

Pour le moment l’intervention du CNREX-BTP dans le cadre des études routières, du contrôle des travaux de routes et bâtiments est timide, a reconnu son directeur. Une enquête menée, il y a quelques années, a montré qu’environ 5% seulement des bâtiments construits dans le périmètre du district, ont fait l’objet d’études de fondation dans le cas où les études sont exigées. Assurer l’encadrement de la recherche, nécessite d’en fixer le cadre en mettant sur pied des équipes adaptées et la structure adéquate et en validant le cadre organique du CNREX-BTP, dix ans après la loi et le décret, a insisté Cheick O. Diallo. La politique sectorielle en cours d’élaboration dans le domaine du BTP permettra de donner les orientations, de dégager les stratégies et les axes en proposant un plan d’action.

Les partenariats qui se renforcent sous l’impulsion du ministère de tutelle vont surement permettre de doter le CNREX d’équipements dans le cadre de la recherche. L’opportunité doit être saisie car les équipements coûtent cher dans le domaine. Pour passer momentanément l’obstacle, le CNREX a mis a profit des conventions de partenariat avec certaines universités du Mali pour utiliser leurs installations et leurs équipes de recherche, a souligné Cheick Oumar Diallo. Dans le cadre de la vulgarisation des matériaux locaux de construction, le CNREX assiste les particuliers dans la production des BTP en mettant les hydraform à disposition et en assistant les promoteurs dans leur mise en œuvre. Les essais de laboratoire sur les matériaux de construction et le contrôle de la qualité ne sont pas systématiques, ce qui explique le caractère aléatoire des prestations du CNREX-BTP, a-t-il signalé.

Pour le ministre de l’Equipement, les recommandations de cette session vont permettre au CNREX-BTP de poursuivre sa marche en avant et d’amorcer une nouvelle dynamique dans l’exécution de ses missions.

Le budget du CNREX-BTP à la date du 30 septembre 2014, est exécuté en recettes et en dépenses à 975 083 330 Fcfa (578 191 000 Fcfa de subvention de l’Etat et 396 892 330 Fcfa de ressources propres).
Youssouf KONATE
Commentaires

Dans le dossier

Economie 2014
Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment