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Pourparlers d’Alger : Lenteur dans les discussions
Publié le mardi 25 novembre 2014  |  L’Essor
Abdoulaye
© aBamako.com par mouhamar
Abdoulaye Diop échange avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de sécurité
Bamako, le 15 Août 2014. Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, SEM. Abdoulaye Diop a échangé ce vendredi, avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de sécurité, sur le processus de négociation d`Alger et le Crash du vol d`Air Algérie au Mali.




Les pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés du nord se poursuivent dans la capitale algérienne. Cependant, les jours passent et se ressemblent. Ou presque. Les questions politiques et institutionnelles qui ont fait l’objet de discussions intenses depuis la reprise des pourparlers n’ont pas encore été épuisées. On a l’impression que les choses tournent en rond car depuis quatre jours il y a aucun signe d’évolution.

Il y a trop de divergences autour du document de synthèse de la médiation censé être la base du futur préaccord. Le MNLA et ses alliés de la Coordination des mouvements de l’Azawad s’accrochent à leur projet de fédéralisme alors que le document de synthèse ne fait aucune allusion à cette notion. Par contre, il ne prend en compte que la proposition du gouvernement relative à la décentralisation poussée ou la régionalisation. C’est un système de gouvernance qui permet aux collectivités locales de se développer sur le plan politique, économique, social et culturel. En réalité, le MNLA et ses alliés n’ont pas assez d’arguments pour défendre la faisabilité de leur projet de fédéralisme devant l’équipe de la médiation. Ils se contentent seulement de dire que le projet peut aboutir si les autorités maliennes ont la réelle volonté.

Du côté de la délégation gouvernementale, il n’y a pas question de s’attarder sur la notion de fédéralisme pour la simple raison que ce projet ne pourra jamais aboutir. La preuve, c’est que des milliers des Maliens ont manifesté dans toutes les grandes villes du pays pour dire non à l’indépendance, à l’autonomie, au fédéralisme. Cette démonstration de force démontre à suffisance que nos compatriotes s’opposent à tout changement du système étatique actuel.
La délégation du gouvernement s’étonne d’ailleurs que ce projet de fédéralisme soit aujourd’hui au centre des discussions alors qu’il n’apparait nulle part dans le document de synthèse de la médiation. » Nous avons écarté ce qui n’est pas acceptable à ce stade de négociations en particulier les notions de fédéralisme et de l’Azawad et nous avons expliqué pourquoi…

Il est important que la discussion se centre de plus en plus sur le document qui a été soumis par la médiation et qui constitue pour nous la seule base de la conversation à ce stade des pourparlers », avait déclaré à la presse le chef de la délégation gouvernementale, le ministre des Affaires, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Son propos est une interpellation à l’endroit de l’équipe de la médiation qui doit faire en sorte que les éléments de discussions soient seulement ceux qui sont dans le document de synthèse.

Cette étape de la troisième phase des pourparlers devrait prendre fin demain mercredi avec l’élaboration d’un préaccord. Mais à ce rythme, ce n’est pas évident que les choses puissent se dérouler comme prévu.
Envoyé spécial
M. KEITA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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