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Sécurité sociale : L’AMO expliquée à l’armée de l’air et à la gendarmerie
Publié le mardi 25 novembre 2014  |  L’Essor
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© aBamako.com par mouhamar
La signature de l`accord de coopération et de défense entre la France et le Mali
Bamako, le 16 juillet 2014 au MDAC.Ba N’Dao, ministre malien de la Défense et des Anciens combattants et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense ont signé le nouvel accord de coopération et de défense entre les deux pays.




L’Assurance maladie obligatoire (AMO) a créé des conditions appréciés d’accès à des soins de qualité dans notre pays. Il faut rappeler qu’avant l’avènement de ce régime de protection sociale caractérisé par la prise en charge du risque maladie chez les fonctionnaires et autres travailleurs régis par le code du travail, le Malien moyen était pris dans la spirale de la cherté des soins de qualité.

Aujourd’hui, le dispositif AMO soulage. Il est complété par le Régime d’assistance médicale (RAMED) destiné à la prise en charge des indigents reconnus comme tels. Les deux régimes étaient, avec les mutuelles de santé et l’assurance volontaire de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), au cœur d’une journée de sensibilisation et d’information. Celle-ci s’est déroulée le 17 novembre au foyer de l’Armée de l’air, à la base 100. Conjointement animée par les départements en charge de la Défense, de la Solidarité et de la Santé, la journée visait à obtenir l’adhésion des Forces armées à l’AMO. Elle leur aura permis de s’imprégner du processus du RAMED ainsi que du statut des personnes assujetties à l’AMO.

La journée a enregistré la présence de plusieurs responsables civils et militaires. En plus du chef d’Etat-major général adjoint des Armées, le général Didier Dacko, et du chef d’Etat-major de l’Armée de l’air, le colonel major Souleymane Bamba, l’on a noté la présence du délégué de l’INPS et directeur à l’Appui aux organismes et gestionnaires à la CANAM, Sériba Traoré. Dans une allocution, le général Didier Dacko a convié ses frères d’armes à l’écoute et à l’attention de cette mission de sensibilisation et d’information.

Le délégué de l’INPS et directeur à l’Appui aux organismes et gestionnaires à la CANAM, Sériba Traoré, a souligné que par les différents mécanismes qu’elle met en œuvre, la protection sociale contribue à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre l’exclusion sociale grâce à ses fonctions de redistribution des revenus et de prise en charge du point de vue santé. Il a détaillé les services offerts par l’AMO et défini la couverture assurée à l’adhérent.

Après l’Armée de l’air, la gendarmerie a accueilli le lendemain, la mission de sensibilisation sur l’AMO dans la salle de conférence du groupe d’Unité de réserve ministérielle (unité des motards). Présidée par le délégué du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le médecin colonel-major Kolado Bocoum, la rencontre s’est déroulée en présence du chef d’escadron de la gendarmerie de Faladié, le commandant Abdramane Ouattara, et de l’ensemble des délégués de l’AMO, de la CANAM et de l’INPS, notamment le Dr Diallo Kadiatou N’diaye, le Dr Aly Traoré et le délégué de l’INPS, Sériba Traoré.

Le médecin colonel-major Kolado Bocoum a, d’emblée, défini l’objectif de la rencontre. « Nous sommes venus vous expliquer tous les contours de l’AMO et vous donner des informations afin que la Défense adhère », a-t-il dit, rappelant que l’Etat paye 4,48 % pour tous les porteurs d’uniforme. Et tous leurs enfants de 0 à 14 ans et de 14 ans à 21 ans, lorsqu’ils sont scolarisés, bénéficient de l’AMO. Il en est de même des enfants adoptés par l’assuré (document administratif d’adoption obligatoire).

Le Dr Diallo Kadiatou N’diaye est revenue sur la loi qui régit l’Assurance maladie obligatoire, rappelant que le taux de prélèvement est de 3,06% sur les salaires des travailleurs et de 0,75% pour les retraités. Elle a aussi donné de larges informations sur les soins pris en charge par l’AMO ainsi que la part dévolue à l’assuré. Elle a ainsi précisé que l’AMO paie 70% des frais de soins et l’assuré 30%. Le régime est unique, solidaire pour tout le monde et la cotisation est indispensable, a indiqué le Dr Diallo Kadiatou N’diaye. Elle a donné l’exemple d’un travailleur qui perçoit un salaire de 100.000 Fcfa et qui ne se voit prélever que 3060 Fcfa.

A. TOURE
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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