Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

5ème édition du Sommet mondial de l’Entrepreneuriat 2014 à Marrakech (GES 2014) : Les femmes et les jeunes invités à s’engager plus dans le développement de leur pays
Publié le mercredi 26 novembre 2014  |  L’Indépendant
Mali-Maroc:
© aBamako.com par mouhamar
Mali-Maroc: Premier Forum d`investissement et de coopération renforcée
Bamako, le 14 mai 2014 au CICB. M. Abdoulaye DIOP Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale a présidé ce matin le Premier Forum d`investissement et de coopération renforcée entre le Mali et le maroc.




Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc a accueilli à Marrakech, du 19 au 21 novembre 2014, la 5ème édition du Sommet mondial de .

l’Entrepreneuriat portant sur le thème » Explorer la puissance de la technologie en faveur de l’innovation et l’entrepreneuriat « . Le Maroc est un choix idéal pour le GES 2014 à cause de l’entrepreneuriat qui y est apparu comme une véritable diversification de l’économie, de création d’emplois et d’intégration réussie des femmes et des jeunes dans le développement économique du pays. D’où la célébration de la journée internationale de l’entrepreneuriat féminin, le 19 novembre, juste avant l’ouverture officielle prévue le 20. Situé au carrefour du continent africain, du monde arabe et de l’Europe, il dispose d’une position géographique absolument unique qui en fait une plaque tournante pour le transfert des technologies et de l’innovation au niveau régional et mondial.

Ainsi, le GES 2014 de Marrakech, qui vient après celui -le premier- organisé aux Etats, Unis en 2010, ceux de la Turquie en 2011, des Emirats arabes unis en 2012 et de la Malaisie en 2013, a tenu toutes ses promesses. Présidée par le Premier ministre du Maroc et Représentant du Roi Mohammed VI, Abdel-Ilah Benkirana, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des invités d’honneur comme le vice-président des Etats Unis, Joe Biden, les présidents du Gabon et de la Guinée, Ali Bongo et Alpha Condé. Outre ceux-ci, des dizaines de ministres, de maires de grandes villes, de directeurs de banques et institutions financières et de promoteurs d’entreprises, venus du monde entier, étaient présents ou représentés. En tout, le Sommet aura comptabilisé pas moins de 8 000 participants dont 3 000 entrepreneurs qui ont échangé sur les sujets comme les TIC, l’entrepreneuriat, la gestion de l’eau, les énergies alternatives et la santé.
Le Sommet, qui s’est tenu pour la première fois en Afrique et particulièrement au Maroc, s’inscrit dans la continuité des objectifs définis dans le cadre du dialogue stratégique conclu entre le Roi Mohammed VI et le président Barak Obama à Washington, en novembre 2013. Et, demeure en phase avec l’engagement continu du Royaume en faveur du développement humain et économique durable des pays frères du continent africain. Il est également inscrit dans le cadre de la dynamique que connait le Maroc émergent en tant que pays modèle exceptionnel en termes de stabilité politique et de pertinence des choix économiques. L’édition de Marrakech traduit également la volonté de partager ses expériences réussies son savoir-faire reconnu avec les pays du continent dans le cadre d’une coopération Sud-Sud solidaire et efficace, ainsi que d’une coopération tripartite innovante et mutuellement bénéfique.
En amont, cette initiative a pour objectif de renforcer les liens entre la communauté des affaires et des décideurs politiques à même d’exploiter toutes les opportunités permettant le progrès économique, la croissance inclusive et la création d’emplois, à travers l’entrepreneuriat. En aval, elle consiste en l’intérêt accordé par le Royaume au capital humain, notamment féminin et des jeunes, en tant que levier pour la créativité et le progrès humains comme gage de prospérité des nations, permettant ainsi de mettre en relief le continent africain tel un continent moderne, entreprenant et innovant.

Choix déterminé et irreversible
Ainsi les activités se sont déroulées dans un site spécialement aménagé de près de 10 000 m² comme un village de l’entrepreneuriat constitué d’une salle 4 000 places pour les plénières, de deux espaces pour les ateliers, d’un salon d’exposition, d’une market place en plein air et d’un restaurant. Le tout encadré et supervisé par les sécurités américaines et marocaines. C’est donc dans une ambiance particulièrement émouvante dans la salle des plénières que le Premier ministre et représentant du Roi Mohammed VI, Abdel-Ilah Benkirana, a souhaité à tous et à toutes la bienvenue au Royaume du Maroc tout en saluant le choix porté sur le pays pour la tenue de cette 5ème édition qui se tient pour la première fois en Afrique.
Selon lui, le Maroc est donc fier que ce Sommet, initié par le président Barack Obama, se tienne, pour la première fois, en terre africaine, confirmant ainsi la vocation et l’ambition du Royaume qui considère la promotion de son partenariat avec ce continent comme un choix déterminé et irréversible. Porté par ses options fondamentales et ses valeurs essentielles, le Maroc adhère, d’après lui, sans conteste aux objectifs de ce Sommet en se mobilisant pour le développement humain et durable, et investit dans la culture entrepreneuriale. » Mon pays encourage également le partage d’expertise et de savoir-faire et l’optimisation des complémentarités, notamment entre pays du Sud« , a-t-il déclaré.

L’éducation, un passage obligé
Abdel-Ilah Benkirana soutiendra que l’entrepreneuriat et l’innovation représentent ainsi des valeurs jumelles qui constituent, toutes deux, des tremplins vers la liberté, la mobilité sociale et la prospérité, si l’environnement des affaires le permet et les conditions générales sont réunies. Avant de souligner que l’éducation représente un passage obligé, une condition nécessaire au processus de maturation qui amène une personne à cultiver son esprit critique et sa volonté de s’améliorer, pour pouvoir, le moment venu, reconnaître et saisir une opportunité économique, technologique ou sociale.
A ce titre, il a révélé que la jeunesse dispose aujourd’hui d’une fenêtre sur le monde, à travers les nouvelles technologies de l’information, qui font de la connaissance universelle, théorique et appliquée, un bien commun de l’humanité. «Dans un contexte où les moyens de communication modernes sont parfois pervertis au service des causes condamnables, comme la radicalisation religieuse ou la promotion d’idéologies déviantes, il importe de les canaliser et de les développer au profit de l’émulation positive et de l’initiative citoyenne, à travers une coopération plus étroite avec les sociétés civiles», a-t-ajouté.

L’Islam ne réprouve pas le profit
Enfin, il n’a pas manqué de relever que « la religion islamique ne réprouve pas le profit. Au contraire, elle encourage l’esprit d’initiative, l’épanouissement personnel et la promotion par le mérite. Plus encore, l’institution de Waqf représente une forme originale d’entrepreneuriat, singulièrement ancrée dans nos traditions de solidarité entre les générations. Pour vaincre le pessimisme dont notre continent a souffert, nos Gouvernements doivent impulser confiance à notre jeunesse pour qu’elle puisse croire en ses capacités propres à apprendre et à entreprendre. Il nous faut pour cela cultiver les exemples positifs et ériger les réussites en modèles « .
Pour conclure, il a dit que la société entrepreneuriale recherchée devrait ainsi assurer l’égalité des chances pour tous en inspirant et stimulant les femmes et les jeunes à l’acte d’entreprendre. Leur rôle dans cet écosystème serait davantage valorisé comme force de propositions et d’actions, au service de la croissance inclusive et de l’emploi.

‘’C’est le job qui crée la prospérité’’ Joe Biden dixit

Après le discours d’ouverture du représentant du Roi, c’est au tour du deuxième homme fort des Etats-Unis, après Barak Obama, d’être accueilli par plus de 4 000 personnes. Son discours était pour le moins focalisé sur la recette américaine, voire de tous les pays développés qui ne relèvent guère du secret ou du miracle. Selon lui, le secret de la réussite du modèle économique américain n’est autre que le travail et la création d’emplois pour les jeunes. »C’est le job qui vous permet la prospérité économique et rien d’autre, et ce sont les pays qui créent de l’emploi pour leur population qui peuvent aspirer à un lendemain meilleur », a-t-il soutenu.

Joe Biden a bien démontré, à travers ses propos, que le travail est synonyme de dignité, de liberté voire la raison d’être de l’être humain. »Si on n’arrive pas à assurer aux citoyens l’éducation et l’enseignement qu’il faut et la vie décente qu’ils méritent, on aura dévalorisé toutes ces énergies nécessaires pour le développement économique et la stabilité » a-t-il martelé.
Par rapport à la thématique de la cinquième édition, le vice-président américain a tenu à préciser que les jeunes, l’innovation technologique et les NTIC constituent aujourd’hui les principaux piliers du développement et du nouveau modèle économique réussi : »Nous sommes très heureux aux Etats-Unis d’accueillir tous les émigrés venus de la Russie, de l’Allemagne et de bien d’autres pays, et qui ont été à la base de la création du système Google sur le territoire américain ».

Réseautage entre jeunes entrepreneurs des USA et d’Afrique
Par la même occasion, Joe Biden a annoncé le lancement, l’année prochaine, d’une initiative multidimensionnelle portant le nom de l’ambassadeur américain tué à Tripoli en Lybie, Stevensens. Cette initiative concerne les projets en rapport avec le secteur des NTIC, dans le principal objectif de créer des liens et du réseautage entre les jeunes entrepreneurs américains et ceux d’Afrique.

Pour le Maroc, le vice-président américain a tenu à rappeler que son pays investit 700 millions de dollars, dont 50 millions sont dédiés à l’investissement et à la formation des jeunes. Mais, à ses yeux, l’étape prochaine la plus importante doit se focaliser sur la mise en place de mesures efficaces et efficientes pour encourager et promouvoir la culture entrepreneuriale auprès des jeunes.
Après le vice-président Joe Biden, l’occasion a été donnée au président gabonais de rappeler les efforts fournis par son gouvernement dans le cadre du développement de la culture entrepreneuriale. Pour preuve, la bancarisation des fonctionnaires suivie de celle des étudiants et le passage à la 4G au Gabon démontrent bien sa volonté de mettre en amont un environnement propice au développement de nouvelles manières de consommer.

Idées novatrices et positives

Ali Bongo a tenu à reconnaître la préférence portée à l’emploi public au détriment de l’activité entrepreneuriale. Et, pour pallier cette situation, il a décidé de « renforcer les capacités économiques tant des femmes que des jeunes, pour les inciter à créer, poursuivre et renforcer des activités génératrices et créatrices d’emplois« . C’est pour cette raison qu’il a eu l’initiative de créer le Grand Prix de l’Excellence, qui récompensera les meilleurs entrepreneurs gabonais le 5 décembre prochain. Il a pris soin de s’entourer des huit finalistes de la catégorie « Action » à ce sommet afin de leur permettre de profiter, de s’imprégner de toutes les idées novatrices et positives qui émaneront de ce forum.

S’agissant du président guinéen Alpha Condé, il a insisté sur l’importance de la vulgarisation des technologies de l’information et le développement de nouvelles attitudes conduisant à l’innovation et à l’esprit d’entreprise, ce qui permettrait à l’Afrique de favoriser progressivement les changements nécessaires pour améliorer les conditions de vie de ses populations. Là où les Occidentaux ont mis des décennies pour réaliser des progrès, la renaissance de l’Afrique pourrait se réaliser en 2 ou 3 ans, grâce aux innovations et à la maîtrise des nouvelles technologies. De même, le continent dispose aujourd’hui d’une main d’œuvre très avantageuse comparée même à l’Asie -qu’il faudra bien former – et les coûts de production sont à même de lui permettre de devenir la nouvelle usine du monde.

Pour ce qui est des projets novateurs, le président a présenté le projet de connexion à internet des établissements scolaires depuis le primaire, la création de centres d’incubations pour l’entrepreneuriat dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’agro-business. La démarche de son gouvernement visant la simplification et la modernisation de l’administration a été aussi abordée, dans l’objectif d’offrir aux opérateurs économiques, entre autres, une meilleure visibilité et transparence dans leurs activités.

Il a aussi parlé de la création en Guinée d’espaces « Blue-zone » par le groupe Bolloré, entièrement autonomes en eau et en électricité, comme des espaces d’innovation pour les entreprises et un cadre de partenariat pour leur développement. Enfin, il a précisé comment le projet de réalisation de plus de 2 000 km de fibre optique pour connecter la Guinée pourrait faire partie des initiatives qui vont encourager les entreprises internationales à venir investir en Guinée.

L’édition 2014 du GES est consacrée au thème de la technologie en tant que vecteur de l’innovation et de l’entrepreneuriat. En plus d’être un espace de débat auquel participent d’éminentes personnalités du monde des affaires et de la politique, un village d’innovation a été monté sur place, permettant à des centaines de jeunes entrepreneurs marocains, arabes et africains d’exposer leurs projets, de rencontrer des investisseurs et d’échanger avec leurs homologues américains, européens et asiatiques.
C’est de la rencontre entre porteurs d’idées et investisseurs que naissent les projets« , a insisté Joe Biden, comme pour justifier l’utilité d’un tel événement.
» Il y a de futurs entrepreneurs dans tous les pays sur terre. La différence réside dans leur capacité à transformer leurs rêves en entreprises. L’histoire de l’Amérique nous enseigne que l’esprit d’entreprise peut non seulement renforcer et enrichir des individus, mais aider à élever toute la société« , a lancé le vice-président Biden. Le secret de la réussite selon lui réside dans deux mots : « Think different ! » (Pensez différemment).
Plus de 3 000 jeunes entrepreneurs de tous horizons ont échangé leurs expériences et de carnets d’adresse. On pouvait citer entre autres, des structures internationales comme Attijariwafa Bank, Maroc Télécom, Cluster Menara, l’USAID, Genie, l’Agence marocaine de coopération internationale AMCI (Sud-Sud), Global scholars program/At Babson, Centre générale des entreprises du Maroc (CGEM), le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Royal Air Maroc etc…Où encore le cofondateur de PAGE (USA), Daphne Koller, le président de SMEs Society (Bahrain), Abdulhasan Al-Dairi, le PDG de Manpower Maghreb, Jamal Belahrach, le directeur de Microsolft (Maroc), Samir Benmakhlouf, le président de JA Africa (Ghana), Chinwé Effiong, le président de AICD (Mali), Moussa Kané, le PDG et fondateur de RaizCoprs (Afrique du Sud), le partenaire de BearingPoint (France), Jean-Michel Huet etc…
Il y avait aussi la presse internationale qui a été largement représentée avec Bloomberg TV, la société nationale de radiodiffusion et de télévision du Maroc, 2M, Africa 24, Euronews, Rfi, El Jazzera etc…


Sommet global de l’entreprenariat :
Les objectifs escomptés « largement dépassés » (Mme Bouaida) Rabat
Le sommet global de l’entreprenariat, dont les travaux se sont achevés vendredi 20 novembre, a « largement » atteint les objectifs pour lesquels il a été organisé, notamment le positionnement du Maroc en tant que « plateforme régionale » pour l’entreprenariat, a affirmé Mme Mbarka Bouaida, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération. « Nous avons largement dépassé nos objectifs. Notre objectif initial était d’abord politique, parce que nous visions le positionnement du Maroc en tant que plateforme régionale pour l’entreprenariat’’.
‘’Non seulement nous avons atteint cet objectif aujourd’hui mais nous sortons avec des résultats factuels« , a affirmé Mme Bouaida dans un entretien publié lundi 23 novembre par le journal. « Le Matin du Sahara et du Maghreb« . Parmi ces résultats, Mme Bouaida cite notamment un taux de participation « qui a dépassé les attentes » (plus de 6 000 participants), un « taux record » quant aux connexions internet (20 millions de connexions) et « plus de 600 rencontres B to B » entre bailleurs de fonds et porteurs de projets.
Pour elle, ce sommet a eu des retombées politiques « très bonnes« . « Des fonds spécialisés ont annoncé leur intention d’investir à Casa Finance City et des rencontres entre des entreprises locales et des bailleurs de fonds étrangers ont abouti à des deals importants permettant ainsi à plus de créations d’emplois (…) Nous avons aujourd’hui une population d’entrepreneurs et de grands patrons qui ont pu découvrir notre pays et veulent y investir », a précisé la ministre. Mme Bouaida de souligner que la réussite de cet évènement « témoigne de la qualité des relations exceptionnelles » entre le Maroc et les Etats-Unis ainsi que de « la réussite à très haut niveau » du dialogue stratégique entre les deux pays.
Pour elle, cette manifestation, organisée pour la première fois en Afrique, « dénote le positionnement stratégique du Maroc en tant que hub régional pour l’entreprenariat« . La Ministre a, d’autre part, affirmé que plusieurs annonces ont été faites lors de ce sommet, citant notamment la création d’une plateforme virtuelle pour l’entreprenariat au Maroc, la signature de conventions entre des universités marocaines et américaines pour créer des chaires d’entreprenariat au sein des universités marocaines, le projet d’accord pour la création d’une cité de l’entreprenariat au Maroc et le lancement d’un fonds d’amorçage et de capital-risque pour les entrepreneurs. Mme Bouaida a aussi cité l’extension du MCC, l’annonce d’un MCC triangulaire entre le Maroc, les Etats-Unis et des pays africains et la volonté politique de part et d’autre de promouvoir les relations.


En prélude de la 5ème édition du Sommet de Marrakech 2014, la journée de l’entrepreneuriat féminin a été célébrée le 19 novembre
De gauche à droite la présidente des études entrepreneuriales à Babson Collège (USA), Patricia Green, Shazia Saleem, Barbara Rwodzi, Lamia Bouteleb et la fondatrice de Yatooq (Arabie Saoudite, Latesfa Alwaalan)
De gauche à droite la présidente des études entrepreneuriales à Babson Collège (USA), Patricia Green, Shazia Saleem, Barbara Rwodzi, Lamia Bouteleb et la fondatrice de Yatooq (Arabie Saoudite, Latesfa Alwaalan)
Soutenir les femmes entrepreneurs est vital pour améliorer la créativité, l’innovation, développer le potentiel de millions de personnes dans le monde et ainsi créer de nouveaux débouchés économiques
Afin d’honorer et soutenir la Journée de l’entrepreneuriat féminin, qui s’est tenue le 19 novembre, la première journée du GES lui a été entièrement dédiée. Les participants ont eu l’opportunité d’entendre les esprits les plus brillants et les défenseurs de l’entrepreneuriat féminin, avec un programme de sessions très riche, comprenant des ateliers thématiques de présentation commerciale (pitching), de networking et un déjeuner avec des officiels de haut rang et des personnalités du secteur privé.

Cet évènement a offert l’opportunité aux femmes entrepreneurs de présenter leur entreprise en 3 minutes devant des juges et un auditoire. Ce fut également une opportunité unique pour les entreprises présentes d’avoir un impact social fort en soutenant l’émancipation économique des femmes et la création d’emploi. Les juges ont écouté toutes les présentations et exprimé leurs avis et commentaires à chacune des candidates. Les finalistes seront en concurrence pour gagner 10 000 dollars et d’autres prix.

Toutes les femmes ayant une start-up (0-3 ans d’existence) et une petite ou moyenne entreprise (+3 ans d’existence) sont éligibles. Les entrepreneurs sont jugés sur les critères suivants : 1) Innovation et utilisation des technologies 2) Potentiel de croissance 3) Impact social : création d’emploi, préservation de l’environnement, impact communautaire.


Moulaye HAIDARA, envoyé spécial à Marrakech
Commentaires