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Crise malienne: la médiation souhaite plus d’implication dans les négociations
Publié le jeudi 27 novembre 2014  |  AFP
Conférence
© aBamako.com par mouhamar
Conférence du Ministère des Affaires Etrangères, de l`Intégration Africaine et de la Coopération Internationale
Bamako, le 25 octobre 2014. Le Ministre  des A.E. I.A.C.I, SEM Abdoulaye DIOP, Médiateur en Chef de la délégation malienne , a animé une Conférence de Presse,  au Radisson Blu.




La médiation internationale a appelé jeudi à
Alger les différentes parties maliennes à s'impliquer davantage dans les
négociations destinées à mettre fin au conflit et qui peinent à avancer depuis
leur ouverture en juillet.
Un quatrième round de négociations entre Bamako et des groupes armés
maliens s'est ouvert le 20 novembre dans la capitale algérienne avec
l'objectif de ramener la paix dans le nord du Mali, région toujours instable
malgré une intervention militaire internationale lancée en 2013 contre les
islamistes.
La médiation, dont l'Algérie est le chef de file, a exhorté le gouvernement
malien et les groupes armés à "demeurer engagés de bonne foi dans le processus
en cours, notamment en respectant leurs engagements en vertu des accords de
cessez-le-feu en vigueur", dans un communiqué publié par l'agence APS.
La médiation a également appelé les deux parties à "faire preuve de courage
et de détermination et s'investir davantage, individuellement et
collectivement pour favoriser le règlement des questions en suspens de manière
à parvenir, dans les meilleurs délais possibles, à un accord de paix global et
définitif".
"La conclusion de cet accord permettra, de toute évidence, non seulement la
restauration de la paix au Nord du Mali mais contribuera aussi de manière
significative à la création des conditions permettant une lutte efficace
contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée", a encore
estimé la médiation.
En juillet, le gouvernement malien et six mouvements armés du Nord avaient
signé à Alger une feuille de route pour des négociations de paix.
Un deuxième round de pourparlers s'étaient ensuite achevé en septembre
après trois semaines de discussions qui n'avaient permis aucune avancée
notable.
Fin octobre, après une troisième session de négociations, le ministère
algérien des Affaires étrangères avait annoncé que les parties avaient accepté
"comme une base solide" un document de négociation comportant des éléments
d'un accord de paix.
Outre l'Algérie, la médiation comprend aussi la force de l'ONU au Mali
(Minusma), l'Union africaine, la Communauté économique des États de l'Afrique
de l'Ouest, l'Union européenne, l'Organisation de la coopération islamique
(OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Tchad.
abh/ao/bpe
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