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Insalubrité croissante à Bamako : Les populations doivent attaquer les mairies sur la base de leur responsabilité administrative vis-à-vis d’elles.
Publié le mercredi 26 septembre 2012  |  Le Flambeau




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Les rues de Bamako, sont de plus en plus sales. La nature pèse si lourdement sur certains quartiers, que Bamako a tendance à perdre son statut de ville moderne. Partout, l’on voit des tas d’ordures, des faussées remplies d’eaux sales, des sachets plastiques qui se promènent comme des hommes dans les rues. Enfin, la liste n’est pas exhaustive. Une analyse pertinente de la situation fait ressortir deux responsabilités à savoir celle des hommes (les populations) et celle de l’Etat à travers les mairies.

Les mairies ont des rôles essentiels à jouer dans l’assainissement et la bonne gestion de nos communes certes, mais toute la responsabilité de cet état de fait ne saurait les incomber. Chaque famille a un rôle à jouer pour rendre notre ville propre et plus agréable à vivre. Pour la bonne gestion de l’état, la nécessité de subdivision s’est imposée. C’est grâce à cette subdivision que les maires sont devenus les plus proches représentants de l’Etat auprès des populations. Pour ce qui concerne le cas de Bamako. Ils sont au nombre de 6 maires dont un maire pour chacune des 6 communes. Ils sont tous sous la tutelle du maire du district. En effet, leurs missions principales consistent à soulager les populations qui les ont élus en mettant à leur disposition la sécurité et le confort nécessaires pour leur épanouissement et le développement de la commune. Ils sont tenus de veiller à la bonne organisation de leur circonscription respective. Dans le cadre de l’assainissement, qui demeure de nos jours la préoccupation majeure des populations de toutes les communes, il leur revient de développer et mettre en place les stratégies requises pour assurer la salubrité au sein de leur localité. Malheureusement aujourd’hui, et force est de reconnaitre que, nos maires dans leur majeure partie ont d’autres chats à fouetter. Ils ne se soucient en général que de leurs poches. On se demande parfois, si les maires savent réellement les missions pour lesquels ils sont assignés. Face à cette situation récurrente : les populations peuvent et doivent attaquer les mairies sur la base de leur responsabilité administrative vis-à-vis d’elles.

A défaut d’assumer la gestion des ordures et autres besoins essentiels, ils auraient du mettre en place une politique de sensibilisation ou d’organisation permettant aux populations elles-mêmes de prendre en charge une bonne partie de cette question. D’autres possibilités de partenariat ou de jumelage, possibles sur le plan international, auraient pu apporter des solutions pérennes et idoines en la matière. Les moyens, permettant aux mairies de résoudre les problèmes liés à l’insalubrité, font défaut : ce qui n’est pas faut. Sauf que le manque de volonté, de nos autorités communales, ne saurait également souffrir d’aucune contestation. Comme pour dire que l’insalubrité grandissante à Bamako est le fait des hommes et surtout de l’incompétence de nos mairies à pouvoir prendre les mesures qu’il faut et quand il le faut. Le problème de l’insalubrité n’est point une fatalité. Beaucoup de villes plus développées et peuplées sont arrivées à y remédier. Il s’agit tout simplement d’y vouloir pour y arriver. Cela passe par la sensibilisation des populations et une synergie d’actions entre tous les acteurs concernés. Les mairies doivent anticiper, innover et faire montre d’une réelle volonté politique.

FOUSSENI KONE

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