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Menace sur la santé des populations : Manque criard de communication autour de la gestion des Cscom
Publié le mercredi 3 decembre 2014  |  Le Républicain




‘’Santé : Cscom et Csref, l’avenir en question’’, tel était le thème de l’émission « questions d’actualité» sur l’Office de radiotélévisions et diffusions du Mali (Ortm) le dimanche 30 novembre 2014. L’émission était présentée par Abass Fambougoury Traoré de l’Ortm qui recevait sur le plateau, Mamadou Basséry Ballo du ministère de la santé et de l’hygiène publique, Yaya Zan Konaré, président de la Fenascom et de Yacouba Traoré, maire de Tagandougou non moins membre de l’Association malienne des municipalités (AMM). Il ressort de ce débat, qu’il existe un véritable manque de communication entre les acteurs en charge de la gestion des Centres de santé communautaire (Cscom) et des centres de santé de référence (Csref).

Les Cscom et Csref sont les hôpitaux les plus proches des populations pour les besoins de santé. Les Cscom, seul, comptent environ 1200 au Mali. Mais apparemment la bonne gestion de ces Cscom pose avec acuité. Pour palier à ces insuffisances, la télévision nationale a organisé un débat télévisé le week-end dernier au cour duquel les acteurs reconnaissent le manque de communication entre eux. Chose qu’ils ont d’ailleurs promis de circonscrire. Mamadou Basséry Ballo du ministère de la santé et de l’hygiène publique a fait savoir que l’amélioration du plateau technique des Cscom est nécessaire pour le bien être de la population. « Si chacun s’assume, il n’y’ aura pas de problème dans les Cscom. Il y’a une structure de santé à Bamako dont je ne citerai pas le nom qui a eu un problème de matériel dont la réparation coûtait seulement 6 000 FCFA. Il a fallu plusieurs mois pour le réparer alors que le directeur de ladite structure pouvait payer de sa propre poche », a dénoncé Ballo. Puis, il a souhaité une meilleure communication sur la politique sectorielle et sur la décentralisation. Quand à Yaya Zan Konaré, président de la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire du Mali (FENASCOM), il précisé que 1134 Cscom sont fonctionnels au Mali. Selon lui, si les Cscom n’existaient pas il fallait les créer raison pour laquelle, la Fenascom fait tout pour la viabilisation de ces Cscom.

« Et à chaque fois qu’il y’a défaillance pour la gestion des Cscom, nous dénonçons, nous interpellons l’Etat et nous faisons des propositions », a-t-il dit. A l’en croire, l’Etat doit fournir beaucoup d’effort car il y’a un problème de communication. En outre, dit-il, il doit veiller pour renforcer les Cscom. Pour sa part, le maire de Tagandougou, Yacouba Traoré, a souligné que la décentralisation administrative a précédé à la décentralisation sanitaire. Selon lui, transfert de compétence et de ressource n’est pas effectif. Il a dénoncé l’inapplication des textes dont l’Etat a une part de responsabilité. « Les partenaires techniques et financiers doivent fournir beaucoup d’efforts pour que la population puisse avoir des soins plus proches », a souligné le maire.

Aguibou Sogodogo
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