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Programme d’appui au secteur de la justice au Mali : Insufler la performance, inspirer la confiance
Publié le vendredi 5 decembre 2014  |  L’Essor
Abdoulaye
© aBamako.com par mouhamar
Abdoulaye Diop échange avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de sécurité
Bamako, le 15 Août 2014. Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, SEM. Abdoulaye Diop a échangé ce vendredi, avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de sécurité, sur le processus de négociation d`Alger et le Crash du vol d`Air Algérie au Mali.Photo: Justice, Droits de l’Homme, Garde des Sceaux : M. Mohamed Ali Bathily.




Le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a organisé hier un atelier de restitution du rapport final de la mission de démarrage du Programme d’appui au secteur de la justice au Mali (PAJM). La cérémonie d’ouverture, présidée par le chef de cabinet du département, Mme Fatoumata S. Dicko, s’est déroulée en présence du chef de la coopération à la délégation de l’Union européenne, Mme Cécile Tassin Pelzer, et du directeur du programme conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, Mahamane A. Maïga.

La rencontre de deux jours va identifier les besoins actuels de la justice malienne en termes de ressources humaines, de renforcement des capacités, d’équipements et d’infrastructures. Après une présentation des résultats de la mission de démarrage et du projet de rapport final, les participants discuteront des orientations des actions du programme d’appui à la justice. Ils analyseront également les trois parties du rapport final : l’état des lieux du système judiciaire, les orientations majeures du PAJM, la traduction opérationnelle du PAJM en propositions et recommandations.

Le Programme d’appui au secteur de la justice au Mali s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’UE pour la sécurité et le développement dans le Sahel. D’un montant de douze millions d’euros (7,87 milliards de Fcfa), le projet s’étend sur quatre ans, 2014-2018, et vise à améliorer les performances des structures judiciaires, à refonder des valeurs de la justice. Il a, pour autres objectifs, de lutter contre l’impunité et d’améliorer l’accessibilité à la justice. Les activités prévues couvrent un éventail très large et comprennent, entre autres, la modernisation de l’administration, la formation des professionnels du champ judiciaire, le renforcement des organes de contrôle interne et externe, la vulgarisation du droit à destination des justiciables, la réhabilitation ou la construction d’infrastructures judiciaires et la fourniture d’équipements.
Mme Cécile Tassin Pelzer a souligné que la justice était un secteur clé de la coopération de l’UE avec le Mali et que, dans un contexte de sortie de crise que traverse notre pays, la réforme du secteur de la justice était une priorité. La justice est, en effet, essentielle à la réconciliation et la paix pour le processus de refondation de l’Etat et pour la lutte contre la corruption. « Les citoyens ont soif de justice et demandent un secteur plus performant capable de faire face à leurs exigences et besoins. Il faut une justice capable de redonner confiance aux citoyens et qui puisse rassurer les investisseurs », a-t-elle estimé.
Mme Fatoumata S. Dicko perçoit dans la tenue de l’atelier un signal fort et rassurant de l’engagement indéniable des initiateurs du PAJM et des experts et acteurs de la justice. Les quatre axes d’intérêts du PAJM sont les problèmes les plus cruciaux des préoccupations du département, a-t-elle assuré. « Le PAJM se propose d’apporter des solutions à une partie des besoins de la justice. Il revient au regard des objectifs de réfléchir sur la pertinence des projets et axes d’intervention identifiés tout en veillant à leur caractère concret, réalisable, et à impacts utiles pour les citoyens », a-t-elle préconisé.

« La justice est une grande malade. Il faut savoir par quel bout commencer les soins avec les moyens proposés. Le ministère mise sur les acteurs de la justice pour l’aider dans sa volonté de mieux repenser le secteur », a ajouté Mme Fatoumata S. Dicko qui a réitéré l’engagement du ministère de la Justice à prendre en charge les segments et les sous sections non couverts par le PAJM et à assurer une meilleure mutualisation et utilisation des fonds à travers leur redéploiement efficient.
Aminata Dindi SISSOKO
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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