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© aBamako.com par mouhamar
Journée parlementaire de l`Adema-Pasj Bamako, le 18 janvier 2014 à l`hôtel Radisson-Blu. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali- Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj) a réuni ses 16 nouveaux élus pour les former sur leur nouvelle mission de député. |
Des militants de l’Adema, dans le souci de donner un nouveau souffle au parti de l’Abeille, ont initié une rencontre entre les cadres du parti. C’était à la Maison de le Presse le samedi 6 décembre dernier. Plusieurs cadres du parti étaient présents à savoir : l’ancien ministre Adama Samassekou, l’ancien député de l’Adema Abdoulaye Soumaré, Hamidou Konaté…L’initiateur de la rencontre est Hamidou Konaté de Jamana.
On pouvait également noter la présence de Cheick Pleah, Hamadoun Dicko, Dramane Dembélé, Mme Sy Kadiatou Sow. Adama Samassekou qui présidait la rencontre s’est exprimé en ces termes : «Nous sommes à un moment grave de notre parti. Deux problèmes secouent l’Adema : une perte de repère et une perte de confiance entre les militants et les dirigeants du parti.» A ses dires, c’est l’Adema qui a été à la base de la fondation du pays. Malgré ce fait, aujourd’hui le parti n’est ni visible ni audible. Cela a conduit au découragement des militants. «Nous sommes tous responsables de cette situation et je pense que cette initiative sera le déclic.»
Hamidou Konaté, du groupe ayant initié la rencontre, a retracé le parcours avant d’ajouter que la rencontre a été initiée par des militants et non des dirigeants. Il a de même battu en brèche les réalisations de ce parti pendant les dix années passées au pouvoir. «De 1992 à 2002 l’Adema est venue à bout du plan des reformes de l’administration publique, de la gestion des crises sociales, de la gestion de la crise du nord, de la décentralisation, de la lutte contre la corruption entre autres»
Pour Konaté, l’heure est grave et il a invité ses camarades à sauver le pays et de ne pas soutenir aveuglement le pouvoir, mais d’être des sentinelles. Selon lui, en démocratie le devoir de rendre compte est une exigence, la sanction aussi. De même, le plus grand mérite de l’Adema est d’arriver à instaurer la démocratie au Mali. Il s’est alors imposé une introspection. Cheick Pleah a, alors, suggéré la mise en place d’un groupe pour travailler sur les problèmes et fondamentaux. Dramane Dembélé a évoqué la lutte qu’ils ont eu à mener en tant qu’étudiants. Il a posé la question du renouvellement des structures du parti avant de proposer un comité d’échange avec le bureau exécutif. Mme Sy Kadiatou Sow a, quant à elle, demandé d’exiger du comité exécutif à faire une conférence de cadre et fixer un chronogramme pour les activités. «Nous avons abandonné notre parti », a-t-elle déclaré.
Fakara Fainké
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