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L'Indépendant N° 3110 du 26/9/2012

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Le FDR face à la presse à l’occasion du 22 septembre: «Nous exigeons une intervention rapide et sans condition de la CEDEAO pour épauler notre armée»
Publié le mercredi 26 septembre 2012  |  L'Indépendant




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Pour les responsables du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), une intervention sans condition des troupes de la CEDEAO aux côtés de l’armée malienne urge pour reconquérir le Nord du pays. Cette conviction a été réitérée par le Colonel Youssouf Traoré, Sidi Bocoum et plusieurs autres cadres du front anti-putsch le samedi 22 septembre 2012 au cours d’une conférence de presse à la Maison des médias du Mali.


Amadou Koïta, FDR
Le thème de cette conférence de presse est «Situation sociopolitique et sécuritaire au Mali 6 mois après le coup d’Etat du 22 mars». les principaux intervenants, Colonel Youssouf Traoré et Sidi Bocoum ont démontré que l’armée malienne est actuellement, selon plusieurs sources incapables de faire face seule à la situation au nord du pays. Un appui des pays amis de la CEDEAO est plus que nécessaire.

Pour le Colonel Traoré «par les négociations et la signature de l’accord-cadre du 6 avril, en vertu des accords qui lient ses membres dont le Mali, l’intervention et la médiation de la CEDEAO se sont imposées à notre pays. Alors que l’on s’interroge sur la nature des obstacles au retour effectif à un régime constitutionnel, des tergiversations, depuis des mois, sont vivaces au sommet de l’Etat concernant l’arrivée des troupes de la CEDEAO au Mali pour appuyer l’armée malienne à libérer les régions occupées». Et les conférenciers d’insister sur la gravité de la situation que traverse le Mali. La sitaution sécuritaire est, a indiqué le Colonel Traoré, très grave, car tous les jours qui passent contribuent à compliquer davantage la restauration de l’intégrité terriroriale.

Pour Pr Oumar Hamadoun Dicko, par la réticence à faire appel à la CEDEAO pour aider l’armée nationale à libérer le nord, le Mali est comparable à un malade qui refuse que le médecin vienne le soigner. Ou un naufragé qui veut être sauvé mais refuse de s’agripper à la perche qu’on lui tend.

Depuis le coup d’Etat, ont indiqué d’autres intervenants, rien n’est fait par l’Etat pour chasser les envahisseurs. «Les autorités de la transition n’ont dégagé aucune piste conduisant à la libération des régions occupées qui demeurent la priorité des deux missions assignées à la transition», a dénoncé colonel Youssouf Traoré. Pour Sidi Bocoum, il n’est pas possible aux troupes de la CEDEAO d’intervenir sur le théâtre des opérations militaires sans prendre quartier dans la capitale pour leurs approvisionnements. Les populations, a-t-il expliqué, vont applaudir l’intervention de la CEDEAO.

Bruno D SEGBEDJI

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