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L’ex-otage, Serge Lazarevic, rentré en France, est accueilli par François Hollande
Publié le mercredi 10 decembre 2014  |  AIP
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© AFP par PHILIPPE WOJAZER / POOL
Le président français, François Hollande




Le dernier otage français dans le monde, Serge Lazarevic, 51 ans, est rentré mercredi matin dans son pays, au lendemain de sa libération au nord du Mali, par le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

L’ex-otage revient après 1 111 jours passés en captivité. Il est arrivé à l'aéroport militaire de Villacoublay vers 7H50, après une escale par Niamey (Niger), où sa fille, Diane, l’a retrouvé. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le président français, François Hollande.

Les premiers mots de Serge Lazarevic, libre, ont été "la vie est belle de retrouver la liberté. Avant, je ne savais pas ce que c'était". L'ancien otage, amaigri, a reconnu n'avoir pas beaucoup de forces, mais goûte son retour.

"Etre un homme libre, c'est faire attention à soi. Faites attention, car la liberté, c'est plus fort que tout", a-t-il encore lancé, entouré de sa fille, Diane, et du fils de Philippe Verdon, enlevé en même temps que Lazarevic et mort en captivité.

Le chef de l'Etat français a salué le retour de Serge Lazarevic et remercié les autorités nigériennes et maliennes pour leur effort dans la libération de l’otage.

François Hollande a rappelé que la France n'avait désormais plus aucun otage retenu dans le monde, et en a profité pour distiller quelques conseils aux voyageurs. "Nous sommes dans un monde dangereux. Faites en sorte de ne pas aller là où vous pouvez être enlevé. Ce sont des règles. On sait maintenant quels sont les risques encourus", a-t-il indiqué.

Il existe peu de détails sur les circonstances de sa libération. Aucune information n'a filtré sur l'éventuel versement d'une rançon ou une libération de prisonniers en échange de la libération de Serge Lazarevic.

Officiellement, la France ne verse pas directement de rançon, mais n'exclut pas des remises d'argent par des tiers. Pour Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste français interrogé sur RTL, "quelqu'un a payé, si ce n'est pas le gouvernement, c'est quelqu'un, une entreprise, une compagnie d'assurances..."

(AIP)
cmas
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