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Pandémies : Mentalités positives vis-à-vis du VIH/Sida
Publié le jeudi 11 decembre 2014  |  L’Indicateur Renouveau




Depuis son apparition, il y a plus de 30 ans, le VIH/Sida reste l’un des plus grands défis jamais lancés à l’humanité. Une rencontre avec les personnes vivant avec la maladie et médecins nous a permis d’en savoir plus sur l’évolution des mentalités. Elles sont de plus en plus positives.

Le syndrome de l’immunodéficience acquise, communément appelé Sida, est une maladie transmissible due au virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Le virus se transmet par voie sexuelle et sanguine. Il pénètre et détruit le système immunitaire qui défend l’organisme contre les maladies infectieuses.

Le Sida reste encore l’un des plus grands défis jamais lancés au développement et au progrès social. Il a pris l’ampleur d’une crise mondiale, mais par rapport à avant, il se propage à un rythme moins alarmant. En Afrique subsaharienne, l’épidémie a créé un état d’urgence, qui interpelle les chercheurs dans leur ensemble, et à la suite de ceux-ci tous les décideurs au niveau tant national et régional qu’international.

Perçue avant comme une fatalité, la maladie fait désormais partie de notre décor. La perception du VIH/Sida a beaucoup changé. « En ce moment il y a un changement de comportement remarquable vis-à-vis de la maladie. Mais ce qui nous manque, c’est la pratique du dépistage volontaire et la participation des maris dans la lutte contre la transmission mère-enfant », explique Dr. Amadou Haïdara.

Le dépistage volontaire des maris permet d’identifier les séropositifs, ainsi la prévention de la transmission mère-enfant devient plus aisée. « Avec un pourcentage actuel de 96 % environ, l’engouement des époux peut nous aider à atteindre l’objectif, qui est d’avoir 100 % d’enfants qui seront nés séronégatifs de mères séropositives », poursuit-il.

Une séropositive, sous couvert de l’anonymat, nous confirme le changement de comportement. Pour elle, la mentalité a beaucoup évolué. « Quand j’ai appris ma maladie, je suis restée des heures sans bouger. Terrifiée, je me disais que ma famille allait m’abandonner. Mais à ma grande surprise, quand ils ont appris la nouvelle, ils m’ont consolé et m’ont dit d’aller voir un médecin ».

Avant, les personnes atteintes du virus étaient marginalisées et abandonnées par leurs proches. Aujourd’hui, grâce à l’institution de la gratuité de l’accès aux traitements antirétroviraux (ARV), c’est une autre vision. « Je vis aujourd’hui avec de l’espoir, grâce aux ARV », ajoute-elle.
Le pas jusqu’ici franchi par notre pays dans la lutte contre le VIH/Sida est considérable. Mais il faut encore plus de sensibilisation afin d’amener les gens à faire le dépistage volontaire. Mais le Sida n’est plus une fatalité !!!
Adama Haïdara (stagiaire)
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