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À propos de la libération des terroristes et de la gestion du l’affaire Fmi : L’opposition politique s’indigne et invite IBK à s’expliquer
Publié le vendredi 12 decembre 2014  |  Sentinelle
Cloture
© aBamako.com par as
Cloture des assises de la Coalition pour le Mali
Vendredi 5 octobre 2012. Bamako. Hotel Laico Amitie. Tiebile Drame, vice-president de la Coalition pour le Mali.




Dans les deux communiqués qui nous sont parvenus, les partis politiques de l’opposition invitent d’une part, le président IBK a s’expliquer par rapport aux conditions de libération du désormais ex-otage français, et s’insurgent contre les allégations du Gouvernement au sujet de la reprise de l’aide budgétaire. Ils « invitent du coup, l’ORTM à organiser un débat contradictoire sur nos relations avec les partenaires techniques et financiers, et sur les récents scandales de malversations financières ».
Sur la libération de M Serge Lazarevitch
Les partis d’opposition (FARE PARENA, PDES, PIDS, PS, PSP, PVRM et URD….) ont pris note du communiqué du président de la République relatif à « la part prise » par notre Gouvernement dans la libération de l’otage français Serge Lazarevitch.
Tout en nous réjouissant de la libération du ressortissant d’un pays ami, arbitrairement détenu sur notre territoire, nous faisons les observations suivantes:
1- le président de la République doit être un peu plus transparent avec le peuple malien en révélant le nombre, le nom et l’identité des terroristes qu’il a libérés dans le cadre de cette opération,
2- les terroristes concernés auraient dû répondre devant la justice du Mali des crimes qu’ils ont commis, le Président aurait pu alors, s’il y était contraint, exercer son droit de grâce,
3- En agissant en dehors des règles de l’État de droit, le Président fragilise davantage notre pays et met à nu l’incompétence et le manque d’anticipation qui caractérisent l’action de son gouvernement,
4- Il fait peu de cas de la justice, des victimes et de leurs familles, et encourage l’impunité, autre marque de fabrique de sa gouvernance.
5- La réparation des préjudices causés aux victimes et à leurs familles est piétinée.
Les partis de l’opposition lancent un vibrant appel au président de la République afin qu’il s’explique sur les tenants de cette opération de promotion de l’impunité qui ne crédibilise pas la lutte contre le terrorisme.
Bamako, le 10 décembre 2014
Les partis signataires
FARE, PARENA, PDES, PIDS, PRVM, PS, PSP, URD

A propos des allégations du gouvernement au sujet de la reprise de l’aide budgétaire
Nous constatons que le gouvernement et ses soutiens procèdent à une entreprise indécente de réécriture de l’histoire récente comme si les surfacturations, les transferts frauduleux de milliards sur des comptes à l’étranger, les sociétés-écrans et les paradis fiscaux n’ont jamais existé. Ceux et celles qui auraient dû raser les murs pour de bon, montent en première ligne, assurés qu’ils sont de la protection présidentielle.
Le PARENA, le parti FARE, le PDES, le PIDS, le PS, le PSP, le PVRM et l’URD expriment leur profonde indignation devant les félicitations que le président de la République a adressées (le 8 décembre lors de la journée des maires du Mali) au Ministre des Finances dont la gestion a coûté si cher au pays et dont la crédibilité est largement entamée.
Les partis politiques signataires, aux fins d’éclairer l’opinion, invitent l’ORTM à organiser un débat contradictoire sur nos relations avec les partenaires techniques et financiers, et sur les récents scandales de malversations financières.
Bamako, le 10 décembre 2014
Les partis signataires
FARE, PARENA, PDES, PIDS, PRVM, PS, PSP, URD
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