Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Pour détention illégale d’arme : Les hommes du commissaire Tiantio Diarra mettent la main sur Sidiki Sanogo
Publié le mardi 23 decembre 2014  |  L’Indépendant




La vigilance des hommes en uniforme a permis de mettre le grappin sur un individu répondant au nom de Sidiki Sanogo, âgé de 25 ans et domicilié à Lafiabougou.

Dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier, aux environs de 23h, à l’autogare de Djicoroni Para, un policier en uniforme a été témoin d’une scène au cours de laquelle, un individu détenant une arme dans un groupe menaçait une autre personne. Le témoin a aussitôt alerté les forces de l’ordre en poste à l’autogare. Ils se sont rendus sur les lieux où ils ont appréhendé un homme qui détenait un pistolet automatique de fabrication tchèque. Pendant ce temps, le reste du groupe a réussi à prendre la fuite. Conduit au commissariat du 14e arrondissement à l’ACI Hamdallaye, le commissaire divisionnaire Tiantio Badra Diarra a envoyé ses limiers pour perquisitionner le domicile du malfaiteur. Ce qui a permis de découvrir un talkie-walkie similaire à ceux que détiennent les policiers.

Une enquête est en cours pour savoir si l’individu fait partie d’un gang plus vaste ou s’il agit en solo. A noter que la personne qu’il était en train d’agresser n’a toujours pas porté plainte contre lui. En attendant cela et comme l’agresseur a été pris en flagrant délit, il sera déféré devant le parquet.

Encore une fois, la population doit aider la police en lui fournissant des renseignements utiles pour éradiquer le banditisme à Bamako. A cet effet, une franche collaboration est capitale pour réduire l’insécurité grandissante. Tous les porteurs de tenue ou détenteurs d’objets appartenant à la police ne sont pas forcément policiers.

Par ailleurs, le commissaire déplore aussi l’attitude de certains plaignants qui n’hésitent pas à retirer leur plainte à cause de l’intervention des parents de malfaiteurs. Bien que cela ne puisse pas empêcher la procédure de suivre son cours, il n’en demeure pas moins que les malfrats en profitent pour commettre d’autres agressions.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Commentaires