Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali : Les FARE s’insurgent !
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  La Nouvelle Patrie
L`ex
© aBamako.com par Mousnabi
L`ex premier ministre Modibo Sidibe anime un grand meeting devant toute la communauté malienne vivant au Gabon.
Samedi 25 mai 2013. Salle des fêtes du ministère des eaux et foret de Libreville (Gabon). Modibo Sidibé et les membres de sa délégation animent un grand meeting devant toute la communauté malienne du Gabon.




« Nous rejetons ce document qui nous décrit un État fédéral. Voilà entre autres phrases que les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE AnkaWuli) ont rejeté le document de préaccord que la médiation internationale dirigée par l’Algérie vient de proposer aux parties. Ce projet d’accord est déstabilisateur pour l’ensemble de la nation. Et, prouve à suffisance la partition du Mali », a évoqué le parti de l’éléphant du Wassoulou, non moins ex-Premier ministre, M. Modibo Sidibé, à travers une déclaration.
Le parti FARE constate avec regret que le projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du dernier round desdiscussions d’Alger n’est que la forme structurée du premier document de synthèse issu des travaux de la deuxième phase des pourparlers.
A titre de rappel, il faut noter que ce Document avait été rejeté par la quasi-totalité des Maliens, y compris le Président de larépublique qui avait tenu à en informer formellement les partis de l’opposition lors de la rencontre du 20 novembre 2014, affirmant à cette occasion qu’il a perçu que l’ensemble national est cohérent.
Opposition et pouvoir ont eu les mêmes réactions sur les mêmes points contenus dans le document .Les FARE se sont dits inquiets d’entendre le gouvernement soutenir que ce projet pourrait constituer une une avancée vers la conclusion d’un accord de paix.
A l’évidence, le Gouvernement se contente d’une lecture au pied de la lettre des dispositions de ce projet. Le parti FARE estime que la question n’est plus de rechercher dans ledit Document les mots « Fédération ou autonomie », mais plutôt ses dispositions qui nous mènent à la réalité de ces notions. Et sur ce plan, le fameux Projet d’Accord nous décrit un État fédéral.
Les différentes dispositions édictées dedans sont déstabilisatrices pour l’ensemble de la nation. Elles consacrent par ailleurs la partition du Mali comme signalée dans notre Déclaration du 13 novembre 2014.
Cette partition, si elle devait avoir lieu, ferait du nord du Mali une zone de non droit livrée aux djihadistes et aux narcotrafiquants dont les conséquences sécuritaires pourraient dépasser de loin les capacités d’interventions des pays du champ et leur alliés, et contribueraient a l’expansion néfaste de l’intégrisme et de l’intolérance religieuse.
Le projet d’accord de paix qui nous est soumis divise les Maliens en deux catégories complètement différentes de citoyens devant la loi, selon que l’on soit du Nord ou d’autres points cardinaux du Mali.
En outre, il faut noter que les modalités de représentations des régions du nord à l’Assemblée Nationale, à la fonction publique territoriale ou dans toute autre institution de la république ne pourront être envisagée que dans le cadre de l’égalité des citoyens devant la loi et le respect stricte de la Constitution du Mali.
Le parti FARE regrette que le Gouvernement se contentant de concertations biaisées, refuse de soumettre ce document à l’appréciation des Maliens dans un débat national comme indiqué dans la feuille de route.
En tout état de cause, le Parti FARE dit non à ce projet et engage le Gouvernement et le président de la république du Mali à le rejeter dans son entièreté et d’entreprendre toute action indispensable visant à sauvegarder l’intégrité territoriale du Mali, assurer la paix, la cohésion sociale de la nation malienne et la liberté de chaque citoyen.
De même, le parti FARE demande à la Communauté Internationale et particulièrement aux États du Sahel et aux autres partenaires bilatéraux du Mali, d’entendre le message du peuple malien et de renforcer la lutte contre le terrorisme et la transformation du septentrion malien en une zone de non droit livrée aux narco trafiquants et aux djihadistes de tout acabit.
Pour ce faire, les États voisins du Mali doivent impérativement arrêter tout soutien diplomatique et politique aux MNLA, HCUA et MAA, et mettre fin à toutes les facilités d’hébergement et de mouvement des membres de l’ensemble des groupes armés du Mali.

Mah Traoré
Commentaires