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Bamako demande à l’ONU des pressions sur les groupes armés du Nord
Publié le mercredi 7 janvier 2015  |  AFP
SEM
© aBamako.com par mouhamar
SEM Abdoulaye DIOP annonce un léger report pour le parachèvement des préparatifs
Bamako, le 14 jeudi 14 Aout 2014. En prélude de la seconde phase des négociations inter maliennes à Alger, Le ministre malien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, SEM Abdoulaye DIOP, Chef de la Délégation malienne a animé une conférence de presse au sein de son département.




Nations unies (Etats-Unis) - Le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop a demandé mardi au Conseil de sécurité de faire pression sur les mouvements armés du Nord du Mali impliqués dans les négociations d’Alger.

"A la veille de la reprise des pourparlers d’Alger, je voudrais demander aux membres du Conseil qui en ont les moyens d’exercer les pressions nécessaires pour amener les premiers responsables des mouvements armés à s’impliquer personnellement dans le processus d’Alger", a-t-il déclaré devant le Conseil.

Les négociations d’Alger doivent reprendre début février.

"Nous ne sommes pas loin de la conclusion d’un accord mais rien n’est acquis", a ensuite estimé le ministre devant la presse.

Celui-ci a aussi rappelé que les dirigeants de cinq pays du Sahel avaient demandé récemment à l’ONU de déployer une force internationale pour stabiliser la Libye et éviter la contagion du chaos libyen. "La situation en Libye est très préoccupante (...) La Libye a besoin d’être contrôlée, elle a besoin d’un dialogue politique et d’une réconciliation nationale", a-t-il expliqué. "La Libye est aujourd’hui le maillon faible" de la région.

Pour le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU Hervé Ladsous, "le processus de paix inter-malien est aujourd’hui à un stade crucial, à un moment où la situation sécuritaire demeure extrêmement volatile et préoccupante".

Il a prédit que ces négociations pourraient "prendre plus de temps car les interactions sont limitées entre les parties" et a appelé ces parties prenantes à "faire preuve d’esprit de décision, de leadership et d’une volonté de compromis pour parvenir à un accord". Un éventuel accord, a-t-il souligné, devra aussi inclure "des arrangements détaillés pour sa mise en oeuvre".

Le gouvernement malien et six mouvements armés du Nord ont mené quatre rounds de discussions depuis juillet 2014 à Alger. L’objectif est de ramener la paix dans le nord du Mali, région toujours instable malgré une intervention militaire française puis internationale lancée en 2013 contre les rebelles islamistes.

La dernière session de pourparlers s’est achevée fin novembre. Un projet d’accord, présenté par Alger, prévoit une vaste autonomie pour le nord du pays.

avz/bdx
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