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Opération serval au Mali : Ce dimanche est le deuxième anniversaire
Publié le mercredi 7 janvier 2015  |  Le Guido
Festivités
© aBamako.com par mouhamar
Festivités marquant du 53è anniversaire de l’armée Malienne
Bamako, le 20 janvier 2014 sur la place de l`indépendance. Sous la Présidence de SEM Ibrahim Boubacar KEITA, President de la République du Mali, les compagnies militaires de l`armée malienne, du Serval et de la MINUSMA ont défilés ce matin, lors du 53è anniversaire de l’armée Malienne.




La date du 11 janvier 2013 restera à jamais gravée dans les mémoires des Maliens et dans les annales de l’histoire de la nation malienne qui revient de très loin, grâce à la communauté internationale avec la France en première ligne. Mais après la libération des régions du nord, la région de Kidal reste toujours inaccessible et une exception pour les militaires maliens. Après la libération du dernier otage Français, Serge Lazarevic par les autorités maliennes, la question que l’on se pose est de savoir : « A quand la libération totale de la région du Kidal » ?

Il y a deux ans, (11 janvier 2013 – 11 janvier 2015) débutait l’intervention militaire française dénommée « Opération Serval » au Mali. Avec l’Opération Serval déclenchée le 11 janvier 2013, s’amorçait la libération des régions occupées depuis 10 mois par les groupes armés. Quelques jours plus tôt, les jihadistes, qui s’étaient rendus maîtres des trois régions et une partie de celle de Mopti après y avoir évincé leurs alliés du MNLA, avaient adopté une posture qui laisser penser qu’une confrontation générale était inévitable.

Le 3 janvier 2013, Iyad Ag Ghaly annonçait à l’Agence Mauritanienne de presse, qu’il retirait l’offre de cessation des hostilités faite le 21 décembre 2012 à Alger, au lendemain de l’adoption de la Résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies. Le 5 janvier 2013, des colonnes de véhicules lourdement armés sont aperçues descendant vers le sud. Le 6 janvier, bien que notant qu’Ansar-Dine remet en cause le principe de la cessation des hostilités, le ministre burkinabè à l’époque, Djibril Bassolé, représentant le médiateur de la CEDEAO d’alors, maintient une réunion prévue le 10 janvier entre le MNLA, Ansardine et des émissaires maliens. Dans l’après-midi du lundi 7 janvier, les terroristes lancent un raid sur les positions avancées des forces armées et de sécurité maliennes aux alentours de la localité de Konna, dans le cercle de Douentza. L’armée procède à tirs de sommation puis progresse entre Konna et Douentza. L’ennemi recule. Mais le 10 janvier, les assaillants réussissent une manœuvre de contournement pour entrer dans Konna, le poste le plus avancé de l’armée, situé à 60 kilomètres de Mopti.

Les combats sont particulièrement violents et le commandement décide finalement d’évacuer Konna, de sécuriser la route de Mopti et de regrouper ses forces à Sévaré, en attendant la contre-attaque avec le soutien des hélicoptères arrivés dans l’après-midi à Sévaré. Les affrontements à Konna ont fait 60 blessés et douze morts dans les rangs de nos militaires. Le 14 janvier 2013, les islamistes évacuent les grandes villes du Nord, suite aux bombardements, mais prennent Diabali dans le cercle de Niono.

Le lendemain, la France engage des troupes au sol pour aider l’armée malienne à reprendre la localité. Le 17 janvier 2013, l’armée malienne réoccupe Konna. Les premiers éléments de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) et les forces de la CEDEAO) arrivent à Bamako. Les contingents sont fournis par le Niger, le Nigéria, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée, le Sénégal, la Côte d’Ivoire.

Bien que ne faisant pas partie de la CEDEAO, le Tchad envoie un imposant contingent de près de 2000 hommes. Le 21 janvier 2013, l’armée malienne libère Diabali et Douentza et cinq jours plus tard, la ville de Gao est aussi libérée, à l’issue d’une offensive des militaires français et maliens. Le 28 janvier 2013, les forces alliées entrent sans combat dans la région du 333 Saints. Dans la nuit du 28 janvier 2013, l’Opération Serval sen ’empare. Le 30 janvier, les forces françaises reprennent le contrôle de l’aéroport de Kidal et quelque 1.800 soldats tchadiens arrivent les jours suivants pour sécuriser la ville .A l’issue de la reconquête, les rangs des terroristes étaient décimés, car on comptait dans leurs effectifs plus de 600 morts, sans compter les blessés et la quasi-totalité de leur logistique et armes détruite.

L Coulibaly
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