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Conseil d’administration de l’INRSP : La capacité de toujours mieux faire est préservée
Publié le vendredi 9 janvier 2015  |  L’Essor




Malgré des restrictions budgétaires, l’Institut garde une position de pointe. Cela s’est vérifié dans la lutte anti-Ebola
Le pionnier fêtera cette année ses 34 ans d’activité. L’Institut national de recherche en santé publique (INRSP) qui est la première structure de recherche en santé créée dans notre pays, a en effet vu le jour en mars 1981. Aujourd’hui, l’établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) continue d’administrer la preuve de son utilité dans le domaine de la recherche médicale et pharmaceutique en santé publique. C’est cette culture de la performance qui a été confirmée lors des travaux de la 41è session du Conseil d’administration tenue jeudi dernier dans les locaux de l’Institut.
L’événement présidé par le conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Ibrahima Coulibaly, s’est déroulé en présence du directeur général de l’établissement, le Pr Mamadou Souncalo Traoré, et du président du Conseil scientifique et technique de l’Institut, le Pr Abdel Kader Traoré. Les administrateurs, présents à l’unanimité, ont examiné le procès-verbal et les recommandations de la précédente session, amendé le rapport d’activités et celui financier de l’exercice 2014 à la date du 30 novembre dernier avant de se prononcer sur le programme opérationnel 2015 et le projet de budget du nouvel exercice entamé. Globalement, les administrateurs ont apprécié autant la qualité des documents qui leur ont été soumis que les efforts d’amélioration d’un établissement qui fait la fierté de nos compatriotes en termes d’accompagnement des programmes de santé et d’opportunités d’analyses et de recherche.
L’INRSP a été très actif au cours de l’exercice 2014, notamment dans l’accomplissement de ses missions de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (rougeole, fièvre jaune et méningite entre autres) et de recherche pour la définition des stratégies de prévention et de lutte contre les maladies, notamment le paludisme, la tuberculose, le VIH/sida et les maladies tropicales négligées. Une mention spéciale doit être faite au rôle capital joué par l’Institut dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Intervenant sur cette question, le directeur général de l’INRSP a expliqué que nonobstant certaines difficultés, son institution de recherches a pu accomplir à hauteur de souhait ses missions d’identification et de suivi des contacts des cas de maladie à virus Ebola et ses missions de production des médicaments traditionnels améliorés. Rappelons qu’en matière de médecine traditionnelle, notre pays dispose d’un énorme potentiel autant en expertises scientifiques qu’en matières premières. L’Institut a ainsi mis au point des médicaments traditionnels améliorés qui sont aujourd’hui vendus dans les officines pharmaceutiques de la place.
L’INADAPTATION MISE À NU. Détaillant les perspectives 2015, le Pr Mamadou Souncalo Traoré a expliqué que l’urgence au plan institutionnel sera l’élaboration d’un nouveau projet d’établissement. Il s’agit d’un plan quinquennal qui déclinera toutes les activités sur la période indiquée et les ressources à mobiliser pour atteindre les résultats. Pour l’INRSP qui affiche des ambitions légitimes, les priorités sont très claires. A cet effet, le Pr Mamadou Souncalo Traoré a souligné que la grande priorité restera le développement des ressources humaines et le partenariat Nord-Sud et Sud-Sud pour la constitution d’équipes de recherche fortes.
Mais auparavant, le directeur général de l’INRSP avait rappelé que les difficultés financières liées à la crise de 2012 et la restriction budgétaire inhérente ont affecté l’approvisionnement de l’établissement en réactifs, en matières premières et d’autres intrants, la réparation et la maintenance des automates, le financement des protocoles de recherche validés par le Conseil scientifique et technique de l’institut. La même conjoncture a négativement impacté l’acquisition des équipements pour l’animalerie, le service de toxicologie et les centres de l’INRSP à Kolokani et Sélingué. Sur un tout autre plan, le Pr Mamadou Souncalo Traoré a relevé la nécessité pour son établissement de disposer d’un biostatisticien et d’un informaticien. Le directeur a aussi recensé les contraintes majeures qui affectent encore le fonctionnement de son service et qui sont liées à l’inadaptation des laboratoires aux normes de sécurité en vigueur. Le Pr Mamadou Souncalo Traoré a relevé que cette inadaptation a été mise à nu avec l’épidémie de virus Ebola. L’absence au niveau de l’institut d’un laboratoire capable de diagnostiquer le virus a été tout particulièrement soulignée.
Mais dans l’ensemble le tableau présenté aux administrateurs est largement positif. L’INRSP garde, avec d’autres structures à la pointe de la recherche biomédicale, le leadership en matière de recherche en santé publique. Le conseiller technique au ministère chargé de la Santé a donc invité la direction générale de l’établissement de recherche à maintenir ce cap. Le Dr Ibrahima Coulibaly a rendu hommage à la structure pour la réussite de la mission d’identification et de suivi des contacts de cas de virus Ebola. Cette activité a en effet constitué le maillon le plus important du combat pour éviter la propagation de l’épidémie.
Pour l’exercice 2015, le projet de budget de l’institut est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 1,9 milliard de Fcfa contre un peu plus de 1,8 milliard de Fcfa en 2014. Soit une augmentation d’environ 5%.
B. DOUMBIA
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