Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ce qui attend le nouveau Premier ministre, selon la presse malienne
Publié le lundi 12 janvier 2015  |  APA
Modibo
© Autre presse par DR
Modibo Keïta, nommé haut représentant pour le dialogue inclusif inter-malien




Entre critiques et éloges du désormais ancien Premier ministre Moussa Mara, les quotidiens parus ce lundi dans la capitale malienne passent simultanément au crible les principaux défis qui attendent le nouveau Premier ministre Modibo Keïta.

Il s’agit entre-autres de la mise en place d’institutions fortes et crédibles, la lutte contre la corruption et l’impunité, la refondation des administrations publiques, la réhabilitation de l’institution judiciaire, l’approfondissement de la décentralisation, affirme Le Prétoire.

S’ajouteraient à ces chantiers, la mise en œuvre d’une politique active de réconciliation nationale, la reconstruction de l’école malienne, l’amélioration de la qualité de l’enseignement mais aussi la construction d’une économie émergente.

« Modibo Keïta va-t-il s’y prendre autrement ? Ou tentera-t-il de marcher dans les pas de ses prédécesseurs qui ont multiplié bourdes et incompétences dans la gestion des affaires publiques », s’interroge pour sa part Le Pouce sous le titre « Changement ou continuité ? »

Le journal explique que le président Ibrahim Boubacar Keïta a grillé deux Premiers ministres en 17 mois et que, parallèlement, les grands chantiers de l’Etat n’ont pas bougé. « Les projets et programmes de relance économique sont restés lettre morte », fait-il remarquer.
.

« Ca commence mal pour Modibo Keïta », observe, de son côté, L’Indicateur du Renouveau qui renseigne sur le fait que certains cadres du Rassemblement pour le Mali (RPM, formation politique du président) n’ont pas digéré le choix du chef du gouvernement en dehors des rangs de leur parti.

Pour Info-Matin, six membres de l’ancienne équipe gouvernementale ont été virés, soit pour des raisons de réduction de la taille de l’équipe, soit pour des raisons politiques, ou soit pour des raisons liées à la polémique suscitée par les « affaires ».

« Mme Bouaré Fily Sissoko, Mahamadou Camara et Ben Barka victimes de l’affaire de l’avion présidentiel », précise L’Indépendant.

« Une équipe spéciale pour une mission commando », titre Le Combat, en référence à la nouvelle équipe gouvernementale qui compte 29 ministres contre 31 dans la précédente.

« La particularité » de cette nouvelle équipe est que « les ministres soupçonnés trempés dans l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel n’ont pas été reconduits », note le journal Les Echos en créditant le nouveau Premier ministre d’une « présomption de réussite ».


AT/od/APA
Commentaires