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Ebola : des pertes économiques finalement moins élevées en 2015 (BM)
Publié le mercredi 21 janvier 2015  |  APA
Réunions
© aBamako.com par DR
Réunions de printemps de la Banque Mondiale et du FMI : Le gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné rencontre Christine Lagarde et le ministre des finances du Niger
Dimanche 13 avril 2014. USA. En marge de la réunion de printemps de la Banque Mondiale et du FMI, Le gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné (centre) a échangé avec Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI et le ministre des finances du Niger, Gilles Baillet.




Bamako (Mali)- La Banque mondiale, dans une note publiée mercredi, a révisé ses projections de pertes économiques dues à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, les ramenant de 25 milliards de dollars à plus de 500 millions de dollars pour tous les pays de la région en 2015.


Ces statistiques ne prennent pas en compte les trois pays directement affectés (Guinée, Libéria et Sierra Leone) dont les économies devraient continuer de pâtir de l'épidémie, en dépit d'une baisse significative du taux de contamination.

Une précédente étude du Groupe de la Banque mondiale, datée du 8 octobre 2014, avait conclu que les pertes économiques pour la seule Afrique de l'Ouest seraient de 25 milliards de dollars en 2015 dans l'hypothèse la plus pessimiste.

Ce chiffre est revu à la baisse par un nouveau rapport qui prévoit pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne des pertes se situant entre 500 millions et 6,2 milliards de dollars, indique la Banque mondiale.

Selon elle, ce plus faible impact économique s'explique par, notamment, les mesures prises au Mali, au Nigeria et au Sénégal, mesures qui ont permis de contenir la propagation du virus dans ces pays où on ne recense aujourd'hui plus aucun cas d'Ebola.

Toutefois, même contrôlée et endiguée dans sa propagation, l'épidémie va continuer à affecter les économies ouest-africaines en 2015 car ayant sapé la confiance des consommateurs et investisseurs, avertit la Banque mondiale.
AT/of/APA
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