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Les Echos N° 3945 du 27/9/2012

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La Micema au Mali : Probable participation de l`Europe
Publié le vendredi 28 septembre 2012  |  Les Echos


Présentation
© aBamako.com par as
Présentation de lettre de créance du Représentant spécial de la CEDEAO au Mali
Mardi 7 aout. Bamako. Domicile du Président de la Republique Dioncounda Traore Présentation de lettre de créance du Représentant spécial de la CEDEAO au Mali , SE Cheaka Aboudou Toure au Président Dioncounda Traore. Il est accompagné par le Conseiller Militaire de la CEDEAO, Col Oumar Kande.


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Dans son intervention à la tribune de l'ONU, le PM Cheik Modibo Diarra avait souhaité que la future force qui interviendrait dans le nord du Mali soit ouverte non pas seulement à la Cédéao, mais à d'autres pays. Ainsi, la Mission de la Cédéao au Mali (Micema) pourrait être composée non pas seulement de contingents des pays de la Cédéao. L'Europe pourrait y participer.

La France dans un plaidoyer en faveur du Mali, dans la reconquête des villes et villages du nord occupés par Aqmi et Ançar Eddine, a invité hier par la voix de son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, les pays européens de faire d'ici à la prochaine réunion des ministres européens de la défense (mi-octobre) des propositions sur leur participation. Le ministre français qui participait à une réunion des ministres européens de la défense à Chypre a fait état de la nécessité d'arrimer l'Europe à la résolution de la crise au Mali. Hier jeudi, le ministère de la Défense française a réfuté toute planification militaire française d'une intervention dans le nord.

«Il n'y a pas de planification militaire française actuellement pour le Mali», a-t-il dit, lors de son point de presse hebdomadaire de la Défense.

«Ce sont les autorités militaires de la Cédéao qui travaillent sur une planification de leur opération qui devrait aboutir à la Micema» (Mission de la Cédéao au Mali, ndlr), a-t-il ajouté. De son coté, le président François Hollande a demandé une convocation «au plus vite» du Conseil de sécurité de l'ONU pour examiner la demande. Il souhaite que la définition de la force africaine, qui pourrait intervenir soit bouclée «dans les prochaines semaines».

Le MNLA veut se faire une virginité

Chassé par Ançar Eddine et le Mujao des zones qu'il occupait, le Mouvement national de libération de l'Azawg (MNLA) veut refaire parler de lui. Ainsi, on apprend hier jeudi qu'il a envoyé une lettre à l'ONU demandant d'être associés au règlement du conflit. «Sans une implication franche et directe» du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), il est «illusoire d'espérer une solution définitive et une paix durable», «y compris l'extirpation du fléau islamo-narco-terroriste du Sahel et de l'Azawad )», écrit Mossa Ag Attaher, représentant du MNLA en Europe.

Pour lui, le MNLA est «le seul allié objectif, crédible et incontournable dans la lutte contre les forces obscurantistes implantées dans l'Azawad», affirme aussi M. Ag Attaher, disant s'exprimer au nom du Conseil de transition de l'Azawad, le gouvernement provisoire du MNLA. Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, également membre du Conseil de transition de l'Azawad, avait alors menacé de s'allier aux «groupes islamistes et terroristes» en cas d'intervention militaire internationale, si aucun accord préalable n'était trouvé avec Bamako.

DÉNIS KONÉ

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