Le Premier ministre à New York : RENCONTRE AVEC LA DIASPORA #aBamako

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Le Premier ministre à New York : RENCONTRE AVEC LA DIASPORA

Publié le lundi 1 octobre 2012 | L'Essor

© AFP
Cheick Modibo Diarra, Premier Ministre de la République du Mali participe à l`Assemblée générale des Nations Unies le 26 Septembre 2012, à New York

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Au cours de son séjour à New York où il a participé la semaine dernière à la 67è Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a rencontré la forte communauté malienne à Harlem. Les échanges ont essentiellement porté sur la crise politique et sécuritaire qui frappe en ce moment notre pays.
Les questions de nos compatriotes de New York étaient relatives, entre autres, aux frictions politiques à Bamako, aux rapports supposés tendus entre le Mali et la CEDEAO sur la venue d’une force sous-régionale, le sort des populations restées au nord lorsque les combats pour la libération des régions septentrionales vont s’engager.
Le chef du gouvernement a rappelé que la libération des régions occupées exigeait en premier lieu la mobilisation de tous les fils du pays. Il a indiqué que l’aide de la CEDEAO et de la communauté internationale était importante pour débarrasser le Mali des groupes terroristes lourdement armés. Mais de son point de vue, s’il faut faire la guerre pour libérer le nord, cette guerre doit être courte et il faut éviter à tout prix qu’elle s’enlise. « Je ne veux pas que mon pays soit le théâtre d’une bataille qui n’en finit pas », a-t-il insisté.
Le Premier ministre a indiqué que sa présence à la session de l’Assemblée générale de l’ONU était une étape très importante pour susciter l’adhésion de l’ensemble de la communauté internationale en cas de guerre. «Nous attendons la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’une résolution soit votée en faveur de la libération des régions occupées », a-t-il annoncé avant d’assurer qu’après sa libération, cette partie de notre territoire sera sécurisée par nos forces armées et de sécurité.
Evoquant la situation politique à Bamako, Cheick Modibo Diarra a dit que les choses ont commencé à se calmer après la formation d’un gouvernement d’union nationale qui a pour mission la reconquête du nord et l’organisation d’élections libres et transparentes. La situation du pays, a-t-il jugé, n’a pas besoin que les politiques se combattent pour leur seul intérêt. « Partout où je vais, je ne parle pas de politique parce que si je parle de politique, on va dire que je suis en train de mener une campagne. Ce n’est pas le moment de faire campagne, c’est le moment de se donner la main pour un Mali uni, fort et solidaire », a-t-il dit.

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