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Mali: premières consultations jeudi à l`ONU sur la demande d`intervention
Publié le mardi 2 octobre 2012  |  AFP




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NEW YORK (Nations unies ), 27 sept 2012 (AFP) - Le Conseil de sécurité de
l`ONU tiendra jeudi après-midi des consultations "préliminaires" sur la
demande malienne d`intervention militaire dans le nord du pays, a indiqué
mardi l`ambassadeur du Guatemala Gert Rosenthal, qui préside le Conseil en
octobre.
Présentant à la presse le programme de sa présidence, M. Rosenthal n`a pas
caché qu`il faudra du temps au Conseil pour adopter éventuellement une
résolution soutenant une intervention, comme le demandent Bamako et la Cédéao
(Communauté des Etats d`Afrique de l`Ouest), qui doit fournir les troupes.
"Jeudi il y aura une discussion préliminaire sur la manière dont le Conseil
entend répondre à cette demande (..) et je m`attends à une autre réunion au
moins au cours du mois d`octobre", a-t-il précisé. "Il faudra encore beaucoup
de discussions entre les membres du Conseil eux-mêmes avant de pouvoir (en)
discuter avec la Cédéao", a-t-il estimé.
Si les membres du Conseil s`accordent généralement à considérer "que la
situation au Mali ne peut pas durer comme ça", la demande les laissent
perplexes: "ce qui doit encore être clarifié, a énuméré M. Rosenthal, c`est
qui fait quoi, quelle est l`ampleur de l`opération, à quoi elle va ressembler,
quelles en sont les implications budgétaires".
Le Conseil "invitera certainement la Cédéao" à sa deuxième réunion sur la
question, dont la date n`est pas encore fixéee, a conclu l`ambassadeur.
Bamako a demandé officiellement à l`ONU un feu vert pour une "force
militaire internationale" avec un déploiement au Mali de troupes
ouest-africaines qui l`aideraient à reconquérir le nord du pays, contrôlé par
des extrémistes islamistes.
La France est en pointe sur ce dossier, que le président français François
Hollande avait présenté comme une "urgence" dans son discours devant
l`Assemblée générale de l`ONU mardi dernier.
Au lendemain d`une réunion au sommet sur le Sahel en marge de l`Assemblée
générale, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait
indiqué que Paris "avait plaidé pour qu`on aille vite". "Notre attitude est de
dire +le plus tôt sera le mieux+", avait-il ajouté.
avz/

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