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Sortie de crise au Mali : La COPAM exige la libération des armes et une Convention nationale
Publié le mercredi 3 octobre 2012  |  Le Guido


Manifestation
© aBamako.com
Manifestation de plusieurs centaines de personnes pour s`opposer à une intervention militaire de forces de la CEDEAO
Vendredi 28 Septembre 2012, Bamako, Place de la liberté. Une grande marche de la COPAM contre l`intervention militaire de forces de la CEDEAO


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«Pour la COPAM , la Concertation nationale est l’occasion pour recoudre le tissu social malien ; pour légitimer les organes de transition ; pour recréer la cohésion nationale et libérer notre pays». C’est par cette phrase que Mohamed Tabouré, porte-parole de la COPAM , a conclu la déclaration liminaire qu’il a lue à la conférence de presse du 24 septembre 2012, organisée par sa structure à la Maison de la presse.

Animée par Younouss Hamèye Dicko, président de la COPAM , cette conférence de presse a enregistré la participation des responsables des 11 Associations qui composent désormais l’organisation, au lieu de quatre. Dans la déclaration liminaire qu’il a lue, Mohamed Tabouré, porte-parole de la COPAM , a rappelé qu’ «à l’initiative historique de la Copam , les idéaux démocratiques et patriotiques de la Concertation nationale souveraine ont gagné en popularité dans tout le Mali au point qu’elles ont abouti le 6 juillet 2012 à la signature d’un protocole d’accord par 22 regroupements de partis, syndicats et associations qui ont décidé de boycotter le Sommet de la CEDEAO et du groupe de contact de Ouagadougou du 7 Juillet 2012 et de privilégier le droit absolu du peuple malien à décider de son propre sort et ceci à Bamako». Pour le compte de la Copam , il dira que la formation du Gouvernement d’union nationale et l’appel à l’intervention des troupes de la CEDEAO semblent servir de prétexte pour vider la Concertation nationale de tous ses principaux objets de souveraineté.

«Les autorités en place tentent vainement de désagréger les rangs des partisans de la Concertation nationale et veulent en faire une simple instance de légitimation des organes imposés par la CEDEAO , au mépris de notre Constitution, de l’Accord-cadre et de la volonté de notre peuple», a-t-il déclaré. Ce, avant de faire remarquer que c’est pour atteindre ce but que les services du Premier Ministre ont mis en place un Comité technique pour la rédaction des termes de référence, dont la composition a surpris par sa petite qualité et par la faiblesse de ses propositions.

La COPAM est aujourd’hui convaincue que le Gouvernement refuse l’analyse rigoureuse et complète de l’état de la Nation au point de dénigrer les événements du 22 mars 2012, initiateurs du changement et travaille à légitimer les diktats et autres agressions de la CEDEAO et ses commanditaires. «Le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra veut transformer la Concertation et la réduire à un simple rassemblement pour compléter des organes existants, alors que les défis réels de notre pays en transition, sont politiques, militaires, sécuritaires, économiques, sociaux et culturels», a-t-il ajouté. Et de poursuivre que la Concertation nationale est l’occasion pour recoudre le tissu social malien, conforter et légitimer les organes de transition, recréer la cohésion nationale et libérer notre pays sous occupation.

A retenir aussi que le 28 septembre 2012, la COPAM a organisé une grande marche pour manifester son mécontentement par rapport à la venue des troupes de la CEDEAO au Mali.

LASSANA

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