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Les Echos N° 3948 du 3/10/2012

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Cheick Modibo Diarra : "Négocier, nous ferait perdre du temps"
Publié le mercredi 3 octobre 2012  |  Les Echos


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© AFP
Cheick Modibo Diarra, Premier Ministre de la République du Mali participe à l`Assemblée générale des Nations Unies le 26 Septembre 2012, à New York


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Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra est-il devenu subitement un va-t-en-guerre après son passage à l'ONU ? Nos confrères du Monde qui l'ont interviewé dans leur édition de lundi 1er octobre lors de son escale parisienne semblent répondre par l'affirmative. A la question de savoir l'opinion de CMD sur la proposition de négociation du président Dioncounda Traoré, la réponse du Premier ministre est d'une clarté jamais ouïe depuis que le Mali est face au problème du Nord début 2012.

"Cela fait plus de huit mois que dure la crise et je n'ai jamais vu apparaître une solution non militaire". Voilà des propos qui tranchent de façon ahurissante avec la proposition du chef de l'Etat pour qui la négociation reste la solution envisagée, en tout cas jusqu'au bout. Pour le chef du gouvernement, c'est l'interlocuteur même qui reste à trouver. Certes, Aqmi, Ançar Eddine et autres Mujao restent les maîtres de la situation sur le terrain. Mais ces organisations criminelles ne constituent un interlocuteur valable aux yeux de Cheick Modibo Diarra. Ils ne sont que "des terroristes, des narcotrafiquants, des preneurs d'otages, des bandits de toutes sortes".

"Ceux qui sont prêts à négocier, assure le PM, c'est un groupe de Maliens peut-être 10 % de la population au nord", indique-t-il parlant du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avant de préciser que la branche militaire de ces rebelles ayant été décimée par le Mujao, "il ne reste que les politiques qui se promènent à travers le monde".

Jusque-là, la logique du PM reste intelligible. Mais, c'est lorsqu'il ajoute : "Et pourquoi, ne l'a-t-on pas jusqu'à présent ?" que sa logique devient quelque peu extraterrestre.

La réponse, c'est lui-même qui peut la donner en sa qualité de Premier ministre de pleins pouvoirs choisi par le Comité national pour le redressement de la démocratie et de l'Etat (CNRDRE), avalisé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et entériné par le président intérimaire de l'époque qui, depuis, assure la transition.

0. D.

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