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La MINUSMA n’est pas l’ennemie du Mali, dit le président Keïta
Publié le vendredi 30 janvier 2015  |  Xinhua
Présentation
© aBamako.com par A.S
Présentation de vœux du Corps diplomatique au président de la République
Bamako, le 15 janvier 2015. Le Corps diplomatique accrédité dans notre pays a présenté ses vœux au Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta.




Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré jeudi à Gao que la Mission des Nations Unies pur la stabilisation au Mali (MINUSMA) "n’est pas l’ennemie du Mali. C’est notre amie".
Le président Keïta a fait ce déplacement à Gao, en compagnie du chef adjoint de la MINUSMA, Arnauld Akoudjenou, à la suite des manifestations des habitants de Gao contre la MINUSMA au cours desquelles trois personnes ont été tuées par balles.
S’adressant aux populations, le président malien, dont les propos ont été rapportés par la télévision nationale, les a exhorté à "éviter d’être influencés par d’autres individus qui n’ aiment pas notre bonheur, ceux qui n’aiment pas la paix".
"La MINUSMA ne partira, elle ne quittera pas le Mali", sinon " c’ est faire plaisir aux terroristes, aux bandits armés et aux narcotrafiquants", a-t-il souligné.
"Les groupes d’auto-défense ne sont pas des milices du Mali, contrairement à ce qu’on dit. Ce sont des citoyens, des dignes fils du pays, qui se défendent lorsqu’ils sont attaqués", a-t-il ajouté.
Les habitants de Gao avaient protesté contre la signature d’un accord entre la MINUSMA et les groupes armés de la Coordination du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et ses alliés.
Suite à ces manifestations, la MINUSMA a retiré l’accord qui visait, selon la Mission onusienne, à mettre un terme à l’ hostilité entre groupes armés rivaux à Tabankort (nord).
Les populations estimaient qu’il s’agissait d’un parti pris de la mission en faveur des séparatistes, en dépit des assurances de la MINUSMA, selon laquelle l’accord "concerne le respect par les parties d’une zone de sécurité placée sous le contrôle exclusif de la MINUSMA et au sein de laquelle la circulation de toute arme est interdite aux parties concernées


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