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Visite des religieux et de la société civile en France en prélude d’Alger : Une visite qui divise la société civile malienne
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  Le Tjikan
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© aBamako.com par a
Audience accordée par le Chef de l`Etat par intérim au Président du haut Conseil Islamique du Mali El Hadj Mahmoud Dicko.
Bamako,le 13 janvier 2013 à la résidence du Chef de l`Etat. Le Pr Dioncounda Traoré a reçu El Hadj Mahmoud Dicko.




En prélude à la reprise des négociations d’Alger, des représentants des religieux et de la société civile malienne étaient en France mercredi dernier dans le cadre d’une mission de plaidoyer en faveur du Mali. Une visite qui divise sérieusement la société civile malienne et les organisations religieuses musulmanes car les voix commencent à s’élever pour exprimer leur mécontentement quant aux conditions de composition de la délégation.

Profitant de la conférence de presse qu’ils ont animé, vendredi dernier à leur siège, le président d Conseil national de la Société civile, Boureima Allaye Touré, entouré par son vice-président Amadou Bocar Tekété et Mamadou Yattasaye, a protesté contre cette mission à l’extérieur au nom de la société civile malienne.

L’objectif en est que le Conseil national de la société civile estime qu’il n’a pas été informé, encore mois consulté pour la composition de la délégation. C’est pourquoi, il ne se reconnait pas dans la délégation qui est partie à Paris et estime qu’elle ne pourra de ce fait parler en son nom.

En effet, la France qui est militairement engagée au Mali à travers l’Opération Serval fondue dans l’opération Barkhane a reçu, mercredi dernier, une délégation de représentants des religieux et de la société civile malienne.

Cette délégation a été reçue au ministère du Développement par la ministre Annick Girardin, avec comme toile de fond, les futures négociations d’Alger.

Cette délégation qui représentait les religieux et la société malienne s’est dite convaincue que la France a un rôle fondamental à jouer dans le processus de paix au Mali. De ce fait, plusieurs voix se sont levées pour que la France s’implique dans le processus de paix.

Sur la question Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique du Mali, membre de la délégation a indiqué que la France a vraiment un rôle crucial à jouer pour trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré.

L’archevêque de Bamako, Monseigneur Jean Zerbo avait pour sa part indiqué à RFI que les Maliens doivent se rendre compte que c’est un problème qui les concerne tous.

Pour la représentante des femmes dans cette délégation, qui s’inquiète du sort des femmes et des enfants du nord du pays, le peuple malien doit faire preuve de fraternité pour qu’un accord de paix rapide soit trouvé pour limiter leur souffrance.

Après avoir été reçue à Paris, la délégation a fait cap au siège de l’Union Européenne.

Cette visite dont le fond est de plaider pour la recherche de solution à la crise que traverse le pays depuis 2012 divise la société civile malienne. Certains n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement.

Ce fuit le cas du président du Conseil national de la société civile, Boureima Allaye Boucoum qui a protesté formellement contre cette mission dans laquelle il ne reconnait pas sa structure.

A sa suite, le guide spirituel de la communauté des soufis du Mali, Cheick Soufi Bilal Diallo, a organisé, mercredi 28 janvier 2015, un point de presse lors duquel il a dénoncé la mauvaise communication autour de cette mission tout en indiquant que cette mission ne concerne pas le Haut conseil islamique du Mali.

Aussi, il a dénoncé la mauvaise communication autour de cette mission. Avant d’ajouter que c’est juste une mission isolée opérée par certains religieux. Car aucune réunion n’a été tenue pour discuter de ce voyage au niveau du Haut Conseil Islamique. Enfin, Il ajoutera que la communauté soufi ne sait rien de cette mission et n’a pas compris dans cette mission de la société civile, l’absence du Conseil national de la société civile.

Diarra
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