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Sortie de crise : Les pourparlers prolongés à 6 mois
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse sur les pourparlers intermaliens d’Alger
A l’issue du round de la semaine dernière des pourparlers d’Alger entre le gouvernement et les groupes armés, l`équipe de médiation conduite par les Ministres de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, M. Hamadou KONATÉ, de la Réconciliation Nationale M. Zahabi Ould Sidi MOHAMED et de la Décentralisation et de la Ville M. Ousmane SY.




Présent à Addis-Abeba pour le sommet de l'Union africaine, le ministre algérien des Affaires étrangères et médiateur en chef des négociations de paix au Mali, Ramtane Lamamra, s’est confié à nos confrères de Jeune Afrique. Il annonce qu’"un accord de paix peut être signé au Mali dans moins de six mois". Un changement de calendrier, car on espérait aboutir à un accord ce janvier.

Pour lui, les négociations de paix entre le gouvernement et les groupes armés sont au point mort. « Non, les discussions ont bien avancé. Fin novembre, les différentes parties ont reçu un projet d’accord global de paix et de réconciliation. Ce texte doit faire l’objet d’une étude minutieuse de chacun, puis d’une reprise de négociations de front, afin de résoudre toutes les questions qui resteront en suspens. Il y aura, à Alger, une finalisation de cet accord. La signature formelle, elle, devra être faite sur le territoire de la République du Mali ».

Pour le ministre algérien, il y a « plusieurs options sur les différentes questions qu’il reste à résoudre, qu’elles soient institutionnelles, politiques ou sécuritaires. Le diable est dans les détails et tout cela demande à être fignolé. Certains aspects demanderont peut être des dispositions transitoires, notamment en matière de sécurité, parce que la construction d’une armée nationale prendra du temps. Le travail n’est donc pas fini, mais en ce qui concerne le fond, il est quasiment ficelé ».

Il a tenu à rappeler que l’hypothèse du fédéralisme est définitivement écartée. « Le 24 juillet, après une série de négociations, les différents mouvements armés du Nord ont signé une feuille de route consacrant le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali », a souligné M. Lamamra.

Il a expliqué la lenteur des négociations par deux choses. « D’abord, au niveau de l’équipe de médiation, nous avons réussi le tour de force de ramener au sein de la même équipe toutes les parties prenantes : Etats, organisations sous-régionales et organisations internationales. Elles ont toutes un rôle à jouer. Au niveau des parties maliennes, nous souhaitons le regroupement plutôt que la fragmentation. Il faut que les chefs des mouvements armés, et en face, les ministres mandatés par le président IBK, soient présents ».

Sur la signature d’un accord de paix, il a dit ceci : « Je ne saurais vous dire. Mais nous souhaitons qu’un accord de paix soit signé dans moins de six mois ».

Rassemblés par Nabila
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