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Mali: « pas d’obstacle » au Conseil de sécurité, selon Hollande
Publié le samedi 6 octobre 2012  |  Autre presse


François
© Autre presse
François Hollande, président de la republique française


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LA VALETTE (Sipa) — La résolution que la France compte déposer à l’ONU pour préparer le terrain à une intervention militaire au Mali « ne rencontrera pas d’obstacle » au Conseil de sécurité, a assuré François Hollande vendredi.

« Il y a des pays qui peuvent être réticents, mais ils ne sont pas ceux qui vont au Conseil de sécurité faire obstacle puisque nul ne fera obstacle », a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à La Valette (Malte).

François Hollande a souhaité « qu’il puisse y avoir une résolution au Conseil de sécurité, et ensuite une intervention qui puisse être réussie, mais qui doit être menée, organisée par la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et l’Union africaine ».

« Il est possible de dialoguer au Nord-Mali avec des groupes qui ne sont pas des groupes terroristes, qui peuvent être des groupes politiques présents au Nord-Mali depuis des années, et qui n’entendent pas, ni proclamer l’indépendance, ni adhérer à des thèses fondamentalistes ou islamistes », a-t-il ajouté. « Mais ce dialogue politique ne doit pas être un facteur de retardement, ni de la résolution au Conseil de sécurité, ni de l’opération quand elle sera rendue légale et donc légitime. »

Quant à l’Algérie, elle « considère qu’il y a encore des dialogues à engager. Nous en reparlerons dans notre déplacement à la fin de l’année, quand je me rendrai moi-même en Algérie », début décembre, a-t-il affirmé.

Des rebelles touaregs chassés par la suite par des groupes islamistes se sont emparés du nord du Mali, pays frontalier de l’Algérie et de la Mauritanie, à la faveur du coup d’Etat de mars dernier qui a déstabilisé le pays.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a précisé vendredi matin que le projet de résolution français « incite les autorités maliennes en coordination avec la CEDEAO et l’UA à présenter un concept d’opération: ce que sera cette force, quelle seront ces missions ». « Ce n’est pas aux Français de faire ce travail. Ce n’est pas aux Français de faire de la planification ou de la génération de forces », a souligné Philippe Lalliot lors du point de presse ordinaire.

Une fois ces modalités connues, le Conseil de sécurité sera saisi d’une autorisation de déploiement de la force africaine. La France précisera alors « quel type d’aide logistique (elle est prête) à mettre à disposition de la force ». « On sait ce qu’on ne veut pas faire: ‘no boots on the ground’ (« pas de soldats au sol’) », a ajouté le porte-parole.

L’ambassadeur de France auprès de l’ONU, Gérard Araud, a expliqué au siège de l’organisation que Paris envisageait une action en deux temps: une première résolution pour encourager une réponse politique et militaire sans donner « carte blanche » au Mali et à la CEDEAO, et une seconde autorisant une force d’intervention africaine.

« Nous devons agir au Mali parce que le Nord est devenu un pôle pour les groupes terroristes et que cela effraie, non seulement le Mali, mais toute la région » et au-delà, a ajouté M. Araud. « Nous devons agir aussi vite que possible (…) en termes politiques et militaires. Ils doivent aller main dans la main mais nous avons besoin d’une intervention militaire ».

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