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Sukala Sa Dougabougou : Les travailleurs réclament la tête du DGA
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  Le 22 Septembre




Depuis 2012, un climat délétère s’est installé entre la direction de Sukala –SA et le personnel de cette société de sucrerie de Dougabougou. La situation s’enflamme de nos jours et les travailleurs reviennent à la charge pour réclamer le départ du DGA, Mahamane Traoré, pour favoritisme, abus de confiance et mauvais traitement salarial.

En effet, pendant que les centaines d’ouvriers moisissent sous le poids du travail, le DGA se tape une augmentation de salaire de 52%, avec «effet rétroactif d’une année, non élargi aux autres travailleurs maliens de l’entreprise (Sukala –sa)», selon une correspondance du Secrétaire général du syndicat, Seydou Togo.

On l’accuse également de ne pas ne se soucier pas de l’entreprise. On lui reproche de travailler pour ses intérêts personnels, en signant avec le cabinet d’avocats Maya, propriété de sa sœur de lait, un contrat annuel de 17 millions de FCFA, alors que l’ancien contrat n’était que de 2 156 250 FCFA par an.

Ce n’est pas tout. Le DGA est indexé comme un chef qui sème la terreur, qui profère des menaces, qui divise les travailleurs en les opposant les uns aux autres. C’est pourquoi, ils réclament son départ, afin de créer un climat de stabilité, de confiance et de dialogue entre les travailleurs, d’une part, et la Direction général e et ceux-ci, d’autre part.

Les frondeurs, qui font de la société leur raison d’être, fondent tous leurs espoirs sur ce nouveau gouvernement, dirigé par Modibo Keïta, pour œuvrer à un climat d’apaisement, permettant aux travailleurs de sauvegarder leur entreprise.

Ils pensent que la nouvelle relance de l’entreprise ne peu pas se faire avec des cadres comme l’actuel DGA, Mahamane Traoré, qui ne pense qu’à lui et à sa famille, et jamais aux travailleurs qui souffrent, qui créent la richesse que d’autres volent à travers des astuces.

Au moment où nous mettions sous presse, il nous est revenu qu’un préavis de grève avait même été déposé. Nous y reviendrons.

Chahana Takiou
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