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Plate forme de la société civile : Le règlement de la situation du nord du Mali au centre des préoccupations
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  Le Républicain




Une plate forme de la société civile regroupant une cinquantaine d’organisations de la société civile et de partis politiques a tenu le mardi 10 février 2015, au carrefour des jeunes de Bamako une rencontre d’échange sur la situation du Mali. L’objectif principal de la rencontre était de créer un cadre national regroupant toutes les sensibilités afin de parler sur les questions d’intérêt national.

Plusieurs sujets majeurs du pays ont été évoqués par les intervenants, de la situation de Gao en passant par les pourparlers d’Alger. La rencontre a également servi de cadre à la restitution du meeting tenu à la bourse du travail le vendredi 6 février 2015. L’on notait la présence de Yagaré Baba Diakité, président du Mouvement vert-jaune-rouge, Abdourhamane Hinfa Touré, secrétaire général de la section syndicale de l’Ortm, non moins secrétaire administratif de l’Untm, de la présidente de la Fenascof, Mme Oulématou Sow et de nombreuses autres personnalités. Le ton des interventions fut donné par l’économiste Etienne Fakaba qui a souhaité des sanctions aux évènements malheureux survenus à Gao le 27 janvier 2015. A sa suite, le président du Mouvement vert-jaune-rouge, Yagaré Baba Diakité a fait savoir que l’objectif de la rencontre est de créer un cadre national regroupant toutes les sensibilités afin de parler sur les questions d’intérêt national. Avant d’inviter la jeunesse malienne de s’unir pour le développement du Mali. Selon lui, le pays est dans l’agoni. A l’en croire, le défis majeur du pays demeure le règlement de la situation du nord du Mali. Le président du Ps Yéelen Coura, Amadou Koïta s’est beaucoup appesanti sur les pourparlers d’Alger en cours. « Nous ne voulons pas un accord qui créera la division du Mali, ni un accord qui favorisera un malien au détriment d’un autre, ni un accord qui intégrera les rebelles dans l’armée malienne. Nous voulons qu’ils retournent avec un bon document », a averti l’opposant Koïta. La majorité des intervenants ont souhaité la nécessité de s’unir et de poser des actes concrets car disent-ils, il y’a eu trop de discours et de paroles.

« Le pouvoir est entrain de trahir le peuple car il compte forcer la signature d’un accord. Ce sont les maliens qui peuvent faire échec à ce complot. Il n’y’ a plus de doute le complot est là. Les maliens sont condamnés à marcher, si on ne marche pas on marchera sur nous » a souligné Sbaïty Ag Akado de la communauté Bellah. Par ailleurs, cette plate forme n’écarte pas la possibilité d’organiser une grande manifestation durant la semaine pour attirer l’attention sur les négociateurs d’Alger afin de faire prévaloir l’intérêt supérieur du Mali.

Aguibou Sogodogo

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