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Quelques recommandations des Forces Vives de la Nation (Encadré)
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  Infosept




En prélude aux pourparlers de paix, une rencontre entre le gouvernement et les Forces Vives de la Nation s’est tenue le 7 février. A son terme, des recommandations pertinentes ont été émises et qui peuvent guider nos représentants à Alger.

• Éviter l’usage du terme AZAWAD dans les documents officiels parce que inapproprié ;

• Évoquer la Constitution de la République du Mali, notamment ses dispositions relatives au préambule concernant l’unité, l’intégrité, la laïcité, l’égalité, la liberté, la forme unitaire, républicaine et démocratique du pays ainsi que les efforts d’investissement et de développement des différents gouvernements successifs ;

• Éviter de s’engager dans une procédure de révision constitutionnelle pour la mise en œuvre de l’Accord ;

• Rejeter la notion de marginalisation volontaire et organisée par les pouvoirs politiques et administratifs contre les populations des régions du Nord parce qu’elle est loin d’être effective ;
• Mettre rébellion à la place de « violences cycliques » ;

• Rejeter toutes mesures à portée discriminatoire entre régions, entre citoyens maliens et toute disposition pouvant aboutir à la remise en cause de l’unité nationale, de l’intégrité nationale, la souveraineté de l’État du Mali ainsi que sa forme républicaine et laïque ;

• Rejeter l’établissement de quotas pour des communautés dans les institutions de la République et les services nationaux. Les nominations doivent se faire sur la base de compétence ;

• Veiller à ce que le Président du conseil régional et les membres du conseil régional soient élus au suffrage universel direct conformément à la loi qui vient d’être adoptée par l’Assemblée Nationale ;

• Éviter de permettre aux Régions individuellement ou intégrées le droit d’adopter des dénominations de leur choix, toute chose relevant de la compétence du législateur ;

• Prévoir la possibilité de création de zones de développement intégrées plutôt dans toutes les régions du Mali ;

• Élaborer un tableau permettant une lisibilité de l’Accord au regard de la multiplicité des actions, des séquences temporaires et des intervenants.

• Proposer 6 mois au lieu d’une année pour la période de transition (Dans Article 24 du projet d’accord) ;

• Renforcer les relations civils-militaires en se basant sur le respect et la confiance ;
• Traiter avec diligence l’intégration des ex-combattants ;

• Associer la société civile, les femmes et les jeunes dans la gestion de toutes les questions liées à la sécurité ;

• Mettre à niveau les intégrés aux fins de renforcer leurs capacités ;

• Développer la citoyenneté au sein des forces de défense et de sécurité ;

• Prendre en compte les critères de nationalité dans l’intégration, la réintégration et la réinsertion des membres des ex-combattants ;

• Bannir toutes faveurs au sein des forces de défense et de sécurité (recrutement, promotions …) ;

• Lutter contre le blanchiment des capitaux par l’application stricte des lois ;

• Concevoir et mettre en œuvre une plate-forme multi-acteurs de bonne gouvernance de la défense stratégique, et la sécurité durable en s’appuyant sur une base de renseignements aux niveaux national, régional et international et en liaison avec les travaux dans le même domaine dans la zone du sahel, (projet de l’ONU, de l’Union Africaine-Projet OBAMA).

• Prendre en compte les zones affectées par la rébellion notamment dans les régions de Ségou (cercle de Niono), de Mopti (cercles de Douentza, Ténékou, Youwarou), dans le Sahel Occidental dans toutes les dispositions de l’Accord relatives à la sécurité, au développement économique, social et culturel ;

• Installation de casernes militaires modernes dans les régions du Nord.

• Prévoir une représentativité majoritaire de la société civile au sein de la Commission Vérité Justice et Réconciliation ;

• Mettre en place des mécanismes de prise en charge des enfants nés de l’occupation.

• Œuvrer à ce que la durée de la période intérimaire n’excède pas 18 mois ;

• Faire assurer le suivi de l’Accord par la Médiation et l’Etat malien qui peut se faire représenter au sein du Comité de suivi par des compétences de son choix, y compris d’anciens membres des mouvements signataires agissant en son nom (Article 63) ;
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