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© Autre presse par DR
Des rebelles Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) en 2012 |
L’intransigeance du MNLA et alliés a eu ceci de bon, qu’elle a désormais réveillé le guerrier sommeillant en tout malien.
L’Armée Malienne est certes respectueuse du cessez-le-feu, mais elle a bien le droit de se défendre. Elle l’a fait de la plus belle manière le week-end dernier dans la localité de Gatjilombou, bourgade située entre Léré et Youwarou.
Tôt le matin du samedi 14 février, des assaillants proches du MNLA ont attaqué ses positions. C’était, peut-être ignorer que les choses ont véritablement changé.
La riposte a été supérieure à l’attaque. A l’issue des affrontements de plusieurs heures, les assaillants ont procédé à un «repli tactique» en emportant au moins 6 corps laissant derrière eux 5 dépouilles. L’Armée Malienne, pour sa part, déplore deux morts et trois blessés.
Plus loin à Gao, le 13 Vendredi février dernier aux environs de 19h, un officier des FAMA a été la cible d’une attaque sur la route de l’Aéroport. Les trois assaillants armés avaient manifestement l’intention de s’accaparer de son véhicule. Mais l’officier en question a résisté à l’assaut et a fait fuir les trois malfrats.
Toujours à Gao, un autre commandant du Groupe GATIA s’est vaillamment opposé à des assaillants armés et les a mis en déroute.
On parle aussi du Colonel André Koné, toujours à Gao qui mène la vie dure au MNLA et alliés. Il a été curieusement retiré du théâtre des opérations par la hiérarchie pour des raisons non encore élucidées.
L’on constate, en tout état de cause, que le MNLA et alliés, par leur intransigeance, viennent là de réveiller la rage de vaincre qui sommeille en tout élément FAMA. Et ce n’est qu’un début.
B.S. Diarra
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