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Nord du mali : Le Gatia se défend des accusations
Publié le jeudi 19 fevrier 2015  |  L’Indicateur Renouveau




Le mouvement ne semble guère manquer de ressources. Pourtant, "personne ne nous paie, assure Fahad. On le fait pour l'honneur, et pas pour l'unité du Mali. Des parents sont venus d'Algérie et de Libye avec leur matériel. Des officiers de l'armée libyenne et d'ex-combattants du MNLA nous ont rejoints".
Le Gatia est soutenu par la population. Mais laisser entendre qu’il s’agit d’un mouvement spontané de citoyens relève de la fable. Ces combattants ne sont pas (seulement) des patriotes. Des militaires assurent la coordination sur le terrain. Fahad, lui, affirme que leur mouvement répond aux ordres de la « hiérarchie », sans pour autant s’attarder sur l’identité de ses chefs.

Le jeune secrétaire général du Gatia, Fahad Ag Almahmoud, se présente avant tout comme un patriote. « On n’a jamais voulu prendre les armes, on aurait préféré que tout cela prenne fin », soupire-t-il ce 4 février, avant de se réjouir de la saisie de munitions et d’armes lors des combats qui ont opposé son groupe au MNLA le matin même.

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Nord du mali : L’enjeu du contrôle des routes des trafics

Le contrôle des routes des trafics, de drogue notamment reste un grand enjeu au nord. Comme l’explique un diplomate européen en poste à Bamako, « les frontières entre ces groupes armés et les trafiquants sont extrêmement poreuses. Ce n’est pas un hasard si les deux villes les plus disputées sont Ber et Tabankort, deux passages obligés pour les trafiquants ».

Il est de notoriété publique que les deux MAA sont financés par des commerçants arabes ayant la main sur ces trafics. Les groupes touaregs n’y sont pas non plus étrangers. Les hommes du général imghad El Hadj Ag Gamou, qui composent aujourd’hui le Gatia, étaient déjà soupçonnés d’y participer sous ATT.

De même, il existe des passerelles entre ces milices et les groupes jihadistes. Le HCUA regroupe des anciens d’Ançar Eddine, le mouvement d’Iyad Ag Ghali, et les liens entre les chefs de ces entités, quoique distendus, n’ont jamais été rompus. Quant aux hommes jadis affiliés au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), combattants ou commerçants, beaucoup se sont recyclés au sein des deux MAA.

« La reconquête du Nord n’a rien modifié dans le fond, explique une source onusienne. Les alliances nouées en 2012, et même avant, sont toujours valables, même si elles peuvent changer de forme ».

Source: L'Indicateur du Renouveau
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