SORTIE DE CRISE: Le COREN déplore sa non-participation aux pourparlers d’Alger

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Publié le vendredi 20 fevrier 2015 | Le Débat

Le Collectif des Ressortissants du Nord (COREN) a animé une conférence de presse le samedi dernier, à la Maison de la presse. C’était en présence d’Ousmane Issoufi Maïga, président d’honneur du collectif, de Malick Alfousseyni, président du COREN.
Rappelant les efforts inlassables faits par le COREN dans le cadre du retour de la paix et de la réconciliation nationale, le président d’honneur du collectif, Ousmane Issoufi Maïga s’est dit très préoccupé par les derniers évènements sur terrain avec de nouveaux cas d’exactions. Il a aussi exhorté les populations du nord à rester vigilent sur les accords d’Alger en cours, tout en rappelant que le Mali est et restera un et indivisible.

Par ailleurs, préoccupé par le développement récent de la situation dans le septentrion, le COREN déplore sa non-participation aux pourparlers d’Alger.
Aussi, soutenant les mouvements d’auto-défense, le COREN estime qu’ils méritent la reconnaissance éternelle de la Nation malienne toute entière.
Cependant, mécontent de ce qui se passe, le collectif déplore la politique de deux poids deux mesures en son encontre. Selon les responsables du COREN, au moment où Aliou Touré et autres croupissent en prison dans l’attente de leur procès, d’autres criminels et terroristes sont libérés au nom d’une raison d’Etat qui échappe à la compréhension des citoyens. A en croire Malick Alfousseyni et ses camarades, au moment où à Kidal, la Minusma caresse ceux qui caillassent ses véhicules et commettent des attentats contre son personnel, à Gao elle tire sur des manifestants aux mains nues.

Fort de ce constat, le COREN recommande au gouvernement la mise en œuvre d’une véritable stratégie de gestion du problème du nord avec l’implication des forces politiques et de la société civile. Ils ont également invité le gouvernement à déployer sans délai tous les agents de l’Etat dans leurs postes respectifs dans les 3 régions nord, de même que les forces armées maliennes.
Koné
Source: Le Débat