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L'Indicateur Renouveau N° 1361 du 8/10/2012

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Crise du nord : Le cercle « des pays amis » du Mali s’agrandit
Publié le mardi 9 octobre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


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© Autre presse par DR
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague


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Afin de soutenir efficacement le Mali, en ces moments difficiles, la Grande Bretagne, qui, faut-il le rappeler, est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, s’engage davantage en Afrique de l’Ouest. Ce pays vient ainsi de nommer un représentant spécial pour le sahel en relation avec la crise dans le Nord du Mali, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a annoncé la nomination de Stephen O’Brien en qualité de représentant spécial du Royaume-Uni pour le sahel, a-t-on appris auprès de l’Ambassade de Grande-Bretagne à Dakar.

Stephen O’Brien occupait auparavant le poste de Sous-secrétaire d’Etat parlementaire, chargé du développement international, selon le communiqué de presse diffusé à cet effet.

«J’ai le plaisir d’annoncer que le député Stephen O’Brien a été nommé représentant spécial du Royaume-Uni pour le sahel. Je suis d’avis que Stephen sera en mesure d’imprimer un nouveau sentiment d’urgence et d’assurer une plus grande cohérence aux efforts déployés dans le Sahel», a dit William Hague dans le document.

M. Hague a indiqué : «Le Royaume-Uni est de plus en plus préoccupé par les évènements survenus récemment dans le Nord du Mali. En tant que dernier espace non-gouverné, il représente une menace pour la prospérité, la stabilité et le développement du Mali et une menace potentielle à notre sécurité commune».

«Al Qaïda au Maghreb islamique a mis à profit l’instabilité récente et se développe tant en termes de capacité que d’ambition. Conjugué à une crise alimentaire et au déplacement de centaines de milliers de personnes, ceci a donné lieu à un mélange détonnant de défis liés au développement et à la sécurité que nous ne pouvons pas ignorer», a-t-il ajouté.

William Hague a assuré que «le Royaume-Uni continuera, de concert avec ses partenaires internationaux, à soutenir le gouvernement malien dans ses efforts pour un rétablissement pacifique de la démocratie au Mali et regagner le plein contrôle du territoire souverain du Mali».

Le Royaume-Uni a été l’un des premiers donateurs à réagir face à la crise et a alloué une aide humanitaire bilatérale d’un montant de 25,4 millions de livres sterling.

C’est dire que la situation au Nord du Mali et de façon plus globale dans la bande sahélo-saharienne, retient de plus en plus l’attention des grandes nations du monde.

La France, par la voix de son Ambassadeur aux Nations Unies, a déclaré « être prête à soumettre dans les prochains jours un projet de résolution sur le déploiement d’une force militaire internationale dans le Nord du Mali ».

A l’allure où vont les choses, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que ce projet à toutes les chances d’être rapidement adopté par le conseil de sécurité. Car, la seule voix discordante était celle des Etats Unis. Mais la position de ce pays a beaucoup évolué depuis la dernière Assemblée générale des Nations unies et du sommet qui s’est tenu le lendemain de son ouverture à New York sur « la paix et la sécurité au sahel ».

Comme l’a rappelé à cette occasion le président français, François Hollande, « il n’y a plus de temps à perdre. L’heure est grave et chaque jour d’inaction est un jour de perdu pour la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme et l’islamisme rampants qui menacent aujourd’hui la sécurité du monde à partir de cette zone, en passe de devenir un sanctuaire des extrémistes de tous bords ».

Le gouvernement et l’armée du Mali doivent tout mettre en œuvre pour créer toutes les conditions nécessaires et indispensables à la libération immédiate et sans délai des territoires sous contrôles de la nébuleuse djihadiste. Ils se doivent, toutes activités cessantes, de travailler au rassemblement, à l’union et à la mobilisation générale de toutes les forces et des énergies afin de ne pas faillir une fois de plus et de trop. Car, les souffrances des populations sont grandes et leur détresse profonde depuis déjà trop longtemps.

Ibrahima Sidibé

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