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Déclaration de l’ADPS : Sur la position de certains partenaires extérieurs par rapport à la crise du Nord
Publié le mardi 9 octobre 2012  |  L'Inter de Bamako




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L’Alliance de démocrates Patriotes pour la Sortie de crise (ADPS) dénonce avec la dernière rigueur le dilettantisme, l’attitude ambigüe et les manœuvres dilatoires de certains partenaires extérieurs par rapport à l’impérieuse nécessité de libérer le Nord du Mali du joug intolérable de forces terroristes, intégristes ou séparatistes d’origine essentiellement étrangère.
En particulier, elle condamne fermement l’obstination de l’Algérie et des Etats-Unis d’Amérique à vouloir imposer au Mali de soi-disant «négociations politiques et diplomatiques» avec la nébuleuse Al-Qaeda, comme si il y avait de «bons terroristes» par opposition à de «mauvais terroristes». Dans ce contexte, l’ADPS affirme que les gouvernements algérien et américain ont l’obligation légale et le devoir moral d’aider notre pays à recouvrer son intégrité territoriale et ce, sans délai et sans condition. En effet :
a) C’est le Gouvernement américain qui a suscité la création d’Al-Qaeda et l’a instrumentalisé dans la lutte contre l’ex-Union Soviétique en Afghanistan. Aqmi, Mujao, Ançardine ne sont, après tout, que les branches algérienne, ouest-africaine et malienne de la nébuleuse Al-Qaeda, respectivement. C’est un principe de droit universellement reconnu que toute personne morale ou physique a l’obligation juridique de réparer les préjudices que ses actions causent à des tiers;
b) Aqmi n’est autre que la fusion des ex-GIA et GSPC algériens. L’Algérie ne saurait donc fuir sa responsabilité d’empêcher que ses nationaux n’occupent un pays voisin, n’y sèment la désolation et ne cherchent à y imposer un régime qu’elle-même récuse chez elle. Au surplus, le Mali ne saurait servir de dépotoir pour terroristes algériens et leurs supplétifs sahraouis;
c) Tout projet tendant à imposer au Mali qu’il organise des élections dans le seul Sud est proprement criminel car revenant à cautionner de fait et de jure la partition du pays ;
d) Il doit être clair pour tous que le Peuple malien n’acceptera jamais quelque forme de vassalisation que ce soit, ni aucun bradage de nos ressources minières et de la base aérienne de Tessalit ;
e) Les vrais amis du Peuple malien et tous ceux qui sont attachés à la restauration rapide d’un Mali démocratique, laïc, un, unitaire et indivisible ne s’opposeront pas à une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies autorisant une intervention militaire internationale en appui à nos Forces Armées et de Sécurité pour bouter les hordes terroristes hors de notre pays.
Par ailleurs, l’ADPS rejette toute négociation avec les séparatistes du MNLA, minoritaires au sein même de l’ethnie Touareg et qui ont pris la lourde responsabilité de prendre les armes contre la mère patrie en s’appuyant sur des terroristes étrangers. Au surplus, ceux qui ont déserté l’Armée malienne méritent d’être sanctionnés avec toute la rigueur de la justice militaire. Après tout, les Etats-Unis n’ont pas négocié lorsque les Etats de la Confédération ont fait sécession et appliquent toute la rigueur de la loi américaine aux déserteurs et aux citoyens américains qui s’allient militairement avec l’ennemi.
L’ADPS tient absolument au respect strict de l’intégrité territoriale du Mali et à la laïcité de l’Etat. Elle appuiera tous les efforts tendant à une restauration durable de l’ordre constitutionnel démocratique et républicain ainsi que tout processus de renforcement de la décentralisation conformément au principe de libre administration des collectivités tel que prévu à l’article 70 de la Constitution du 12 janvier 1992. Mais elle s’oppose et s’opposera à toute forme déguisée de Fédération ou de Confédération car il n’y a aucune demande intérieure légitime qui justifierait la remise en cause de la forme unitaire de l’Etat malien.
Enfin, l’ADPS encourage les pouvoirs publics à mobiliser le plus rapidement possible l’indispensable appui de la communauté internationale tout en veillant à ce que le contrôle politique des opérations militaires de reconquête du Nord n’échappe pas aux autorités légitimes nationales.
Fait à Bamako, le 4 octobre 2012
Pour le Directoire de l’ADPS
L’Ingénieur Soumana TANGARA

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