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Répression meurtrière du 27 janvier à Gao : Le rapport d’enquête attendu avant la fin du mois
Publié le lundi 2 mars 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Gossi,
© Autre presse par mouhamar
Gossi, vendredi 3 octobre 2014 - L’Unité de police constituée de la MINUSMA à Gao a entamé une mission de reconnaissance dans le village de Gossi, situé à 165 km de la ville de Gao.




L’équipe mandatée par l’ONU pour faire la lumière sur la violente manifestation qui a fait trois morts et 18 blessés, le 27 janvier à Gao, a annoncé jeudi la fin de ses investigations de terrain, après huit jours de présence au Mali.
L’équipe a indiqué avoir, au cours de ces huit jours, rencontré les autorités, les dirigeants de la Mission onusienne au Mali (Minusma), les associations à l’origine de la manifestation, le personnel médical qui a accueilli les victimes, des partis d’opposition ainsi que plusieurs autres interlocuteurs.
Au cours d’une rencontre avec la presse à Bamako, l’équipe a affirmé qu’après le Mali, elle entendait se rendre à New York pour remettre au secrétaire général des Nations unies un rapport préliminaire, en attendant le rapport final prévu avant la fin du mois de mars.
Le 27 janvier, trois civils ont été tués par balles et 18 autres blessés alors qu’ils manifestaient à mains nues devant la base de l’ONU à Gao, principale ville du Nord du Mali. La manifestation visait à s’opposer à la conclusion d’un accord entre la Mission onusienne de stabilisation (Minusma) et la rébellion touareg.
Ban Ki-moon avait, au lendemain de cette violente manifestation, nommé une équipe d’enquêteurs dirigée par Bacre Waly Ndiaye du Sénégal et comprenant Ralph Zacklin du Royaume-Uni et Mark Kroeker des Etats-Unis.
SORTIE DE CRISE : -Le MNLA et ses alliés trainent le pied - la France appelle tous les groupes à « signer sans délai »
Le gouvernement a signé dimanche à Alger avec une partie des groupes armés du Nord du pays un "accord de paix et de réconciliation" pour mettre fin aux violences. Mais, le MNLA et ses alliés ont demandé un temps pour aller consulter leurs bases. Ce qui n’a plus à la médiation internationale. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en appelant tous les groupes armés à le signer « sans délai ».
Cet accord "a valeur d'une boussole crédible et efficace vers la paix", a observé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation internationale dans ce dossier. Il "sera signé par toutes les parties", a-t-il insisté.
Le document paraphé en milieu de matinée dans un palace algérois après huit mois de laborieuses négociations n'a pour l'instant pas reçu l'approbation de la Coordination des mouvements de l'Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Cette Coordination a demandé un "délai raisonnable" en vue de consulter les populations qu'elle représente, car un "accord non partagé avec les populations" a "peu de chance d'être appliqué sur le terrain", a expliqué à la tribune un de ses représentants.
Le délai demandé exprime tout simplement "l'ambition d'obtenir le maximum de soutien" à l'accord et non une volonté de "se désolidariser", a relativisé M. Lamamra.
Selon son porte-parole, la présence des membres de la Coordination à la cérémonie "signifie qu'ils acceptent l'accord". "Les négociations sont terminées", a-t-il affirmé, alors que le texte doit être désormais être ratifié à Bamako par les différents groupes.
Cet accord est destiné à conclure les négociations débutées en juillet 2014 à Alger, les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit dans le Nord du Mali, où a été lancée en 2013 une intervention internationale initiée par la France.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a qualifié d'"excellente nouvelle" cet accord et appelé tous les groupes armés à le signer "sans délai".
L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé dimanche entre le gouvernement malien et une partie des groupes armés du nord du pays est une « excellente nouvelle » s’est réjoui le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en appelant tous les groupes armés à le signer « sans délai ».
« L’accord finalisé ce matin à Alger est une excellente nouvelle », a déclaré M. Fabius dans un communiqué, en saluant « un texte équilibré et bénéfique pour le pays et la région » et en rendant hommage à l’Algérie pour « sa médiation efficace ».
« Je salue la décision du président et du gouvernement malien de le parapher et appelle tous les groupes du Nord à le faire sans délai », a-t-il cependant insisté.
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