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Mines : un ambitieux programme d’activité pour 2015
Publié le mardi 3 mars 2015  |  L’Essor




Instrument de planification et outil de pilotage, il permettra de poursuivre les efforts d’amélioration des performances économiques

Après quelques amendements et réajustements, le cabinet du ministre des Mines et les représentants des différentes directions et services rattachés ont validé le Programme d’activité 2015 du département. Deuxième du genre, après Sélingué en 2014, la rencontre s’est déroulée vendredi à la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM), en présence du ministre des Mines, Boubou Cissé.
Le département des mines vient ainsi de se doter d’un instrument de planification et d’un outil de pilotage. Ces éléments lui permettront de poursuivre ses efforts d’amélioration des performances économiques du secteur ; de créer les conditions d’une croissance économique durable favorisant l’emploi et la prospérité sociale ; d’amener l’administration à être plus efficace et responsable vis-à-vis de la production des résultats dans un contexte économique contraignant. Ils vont également rendre réalisables le programme d’actions du ministère des Mines grâce à un processus d’élaboration préalablement défini, discuté et accepté par l’ensemble des acteurs ; amener chaque acteur à accepter sa responsabilité dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’actions et définir clairement les résultats et les indicateurs correspondants en basant la mise en œuvre du programme d’actions sur la mesure du rendement.
Le ministre Cissé a indiqué que le projet comprenait 114 activités organisées autour de quatre axes prioritaires : le développement des infrastructures géologiques ; la promotion des activités minières, de la recherche pétrolière ; la gouvernance et la transparence. Il est, par exemple, prévu au plan des infrastructures le démarrage du chantier d’un laboratoire ultramoderne. Dans le domaine de la formation, c’est le chantier de l’école africaine des mines qui est annoncé. Au chapitre de la réforme institutionnelle, le département entend s’atteler à la relecture du code minier, à l’audit institutionnel de l’ensemble des structures du ministère des mines afin d’améliorer leur efficacité et à la mise en service du nouveau cadastre minier. Dans le domaine de la recherche, les travaux de prospection et l’inventaire des indices miniers se poursuivront en vue d’accompagner la production.
Pour le secrétaire général du département, Mamadou Traoré, la réalisation de cet ambitieux programme sera possible grâce au Budget spécial d’investissement et au concours de partenaires tels la Banque mondiale, les coopérations chinoise, allemande, chérifienne…
A l’issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations sur, entres autres, l’organisation régulière de réunions hebdomadaires au cabinet en vue de l’examen diligent de grands dossiers du département et de leur suivi (rencontres trimestrielles d’évaluation) ; les réunions bilatérales entre le cabinet, les directions et les services rattachés présidées par le secrétaire général et la mise en œuvre de la feuille de route de la Chambre des mines du Mali (CMM).
« Nous assistons à une ruée vers les zones où l’on découvre de nouveaux gisements. Les orpailleurs creusent des trous. Une fois l’or épuisé, ils s’en vont », a relevé Abdoulaye Pona, le président de la CMM. Il a donc proposé une feuille de route destinée à organiser les orpailleurs traditionnels en coopératives en vue, non seulement, d’améliorer leurs conditions de vie, mais aussi de réparer les dommages causés sur les populations et sur l’écosystème. Cette feuille de route sera financée grâce à un mécanisme de taxation inclusif profitable à l’Etat, aux collectivités territoriales. Elle devrait aussi bénéficier d’un accompagnement des ministères de l’Environnement, de la Sécurité et de la Santé.
Mamadou Traoré a jugé que les objectifs qu’ils s’étaient fixés au démarrage des travaux, avaient été atteints et que le département dispose ainsi d’un cadre d’action cohérent dans lequel inscrire toutes ses actions. Les indicateurs fixés lors de cet atelier vont permettre de mesurer les progrès enregistrés durant l’année. Ces instruments de mesure contrôleront aussi la gestion efficace et efficiente des deniers publics au profit de nos concitoyens.
Cheick Moctar TRAORÉ
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